Omar Ben Sala n'est plus.
Depuis ce jeudi matin les messages de condoléances abondent pour rendre hommage à un artiste qui a su, par son talent, égayer les discothèques, les cérémonies et toutes les soirées arrosées tout en relatant le quotidien des populations gabonaises. Omar Ben Sala est décédé quelques jours seulement après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
Admis dans l'un des établissements sanitaires de Port-Gentil, l'artiste vivant dans des conditions de vie précaires n'avait pas d'argent pour assurer une partie les frais d'hospitalisation. Face à cette situation, les parents, amis et connaissances n'avaient pas eu d'autre choix que d'appeler au soutien de toutes les personnes de bonne volonté. Une chaîne de solidarité a été, immédiatement, mise en place pour sauver cet artiste de grand talent. Un numéro Airtel money avait été mis à la disposition de tous ceux qui souhaitaient apporter un soutien financier à ce compatriote en détresse.
Sauf que la prise en charge tardive a été préjudiciable pour l’auteur de « Cadi », ce tube à succès qui a révélé le chanteur au grand public. Un drame qui, une nouvelle fois, interpelle sur les conditions sociales de nos artistes. Ces dernies, privés de droits d’auteurs, vivent dans des situations précaires, dans l’indifférence totale des autorités. Lesquelles autorités ne trouvent pas indigne que les artistes qu’ils sollicitent pour les accompagner dans leurs animations politiques en soient à faire l’aumône pour se soigner. Triste !
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