Vie chère : « On impute la responsabilité aux commerçants alors que les frais liés aux impôts ont augmenté… », dénonce le Synpaa

Le bidon d'huile désormais à 7000 Fcfa.

C’est un serpent de mer.  Le président de la République, Ali Bongo, ne cesse d’appeler son gouvernement à prendre des mesures pour tenter de freiner l’augmentation des prix des produits alimentaires et autres, sans que cela ne soit suivi d’effets immédiats. Chaque jour qui passe, les ménages constatent, impuissants,  l’envolée des prix.

Pour le Syndicat national des professionnels assurés et assimilés (Synpaa) qui, depuis quelques semaines mène une tournée dans les marchés,  le problème est systémique. Autrement dit, l’augmentation des prix par les commerçants est la conséquence d’une envolée d’autres coûts notamment les frais liés aux impôts : «  Le grand problème c’est qu’on impute la responsabilité aux commerçants de vendre les produits chers, alors que les frais liés aux impôts ont augmenté » explique le Synpaa dans les colonnes du journal L’Union.

Comment sortir de l’impasse ? Le syndicat  appelle les autorités publiques à l’organisation des états généraux.  Non sans rappeler que la structure syndicale avait déjà déposé le rapport de ses enquêtes sur la vie chère.