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Vincent de Paul Massasa : Les dernières heures d’un ministre épinglé pour " corruption "

IMG Vincent de Paul Massasa, ministre des Hydrocarbures.

Les faits sont très graves.  Dans un pays qui se veut sérieux, l’actuel ministre des Hydrocarbures et des Mines,  aurait  été au mieux  demis de ses fonctions au pire mis en examen.  Si Vincent de Paul Massasa est encore au gouvernement ses heures sont désormais comptées.  Le patron des Hydrocarbures a été ouvertement accusé par son Premier ministre d’avoir  voulu la corrompre à travers  l’envoi de plusieurs sacs d’argent.  Rose Christiane Ossouka aurait éconduit l’émissaire du ministre avant de le dénoncer lors du conseil des ministres du 11 août dernier.

 

Près d’un mois après les événements,  la présidence de la République est visiblement  gênée. Massasa étant un proche du directeur de cabinet de Noureddin Bongo Valentin, la décision de le limoger du gouvernement  tarde à être prise.  Problème, cette affaire intervient au moment où au sommet de l’Etat,  l’on prône la «  tolérance zéro » devant les actes de corruption ou de détournement de fonds. Ce, peu importe la personnalité épinglée.  Englué dans des affaires d’abattements fiscaux, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances,  Jean Marie Ogandaga avait été obligé de déposer sa démission en décembre 2020.

 

 

« Garder le ministre Vincent de Paul Massasa au gouvernement  serait donner un mauvais signal à l’opinion. L’exécutif donnerait l’impression que certains ministres ne sont pas concernés par les orientations du président de la République en matière de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. En plus d’ouvertement désavouer l’autorité du premier Ministre », commente une personnalité proche de la Primature.

 

L’explication du clan  Massassa

 

 

Pour justifier l’initiative de Massassa, ses proches excluent toute intention de corrompre la Première ministre et assurent qu’il souhaitait « l’aider à s’imposer politiquement dans la province de l’Estuaire. », révèle Jeune Afrique dans un article consacré à cette actualité publié le 10 septembre dernier.

 

 Sauf que cette explication aussi légère que spécieuse ne convainc pas grand monde.  D’autant plus que l’opinion s’interroge sur la provenance des sacs d’argent dont disposait le ministre Massasa alors que le pays traverse une importante crise économique et que les populations sont plongées dans la précarité. Les ressources financières issues du Pétrole prennent-ils d’autres destinations que celles du Trésor public ?

 

 

 

 

 

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