Les bolides d'Ali Bongo dans les quartiers pauvres de la capitale.
Abord de ses bolides, Ali Bongo, qui limite ses descentes sur le terrain depuis son accident vasculaire cérébral, a pu se rendre compte de l’état calamiteux des voiries de la première ville du Gabon. A l’occasion de cette tournée organisée hier, lundi 10 mai, le chef de l’Etat s’est vite rendu compte que les travaux de réfection des voiries urbaines des Charbonnages, Bel Air, Alibendeng, Kiliba, Montalier, Dragage, Ondogo avancent à pas de tortue. Trop peu, voir insignifiant, à deux ans de la prochaine élection présidentielle.
Si dans certains quartiers, les entreprises adjudicataires ont tout de même pu livrer les travaux de pavoisement (c’est le cas au PK9 derrière l’hôpital militaire et dans Les Charbonnages), dans d’autres lieux de la ville, les travaux sont à l’arrêt faute de financement (Nzeng-Ayong, Montalier, Alibendeng…). Une réalité que ne peut d’ailleurs pas éluder le numéro 1 gabonais, lequel dans un message sur sa page Facebook a indiqué : « Je me suis à nouveau rendu sur le terrain ce mardi 10 mai pour constater in situ et de visu l'avancée des travaux de certains tronçons de route dans Libreville. Certaines portions ont été améliorées. D'autres laissent encore à désirer. J'ai demandé au Gouvernement d'accélérer la cadence. »
Mais, plus grand monde, ne croit encore à la promesse d’un changement réel ou d’une accélération du développement à travers un quelconque programme. Tout comme personne dans le pays ne croit que le gouvernement Ossouka parviendra à mettre les bouchées doubles pour mener à terme les travaux dans la capitale.
A travers cette complainte, Ali Bongo donne plutôt l’impression d’être un chef impuissant. Pour n’avoir pas su s’entourer de collaborateurs éclairés et pénétrés de patriotisme, Ali est en train d’assister, impuissant, à la liquéfaction du Gabon. Une nation en apnée, un peuple désenchanté, un Etat à l’arrêt, surendetté, gangrené par la corruption et des détournements de masse, piloté de mains d’amateurs.
Si vraiment c'est lui qui pense ces mots, Il n'a qu'à se retirer. Laisser la possibilité à un autre Gabonais, pour que les gabonais ait un autre élément de comparaison. Pas la même philosophie pendant plus de 50ans, cela ne nous aide pas.
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