Les agents ont élu domicile dans les locaux de l'hôtel.
Le personnel du Wali Ré-Ndama dort à la belle étoile pour exiger le paiement de l’ensemble de leurs droits après l’arrêt des activités de la structure et le licenciement de plusieurs agents.
Détresse insoutenable des salariés de l'hôtel RÉ-NDAMA à Libreville, lesquels se retrouvent à dormir sur leur lieu de travail depuis quelques semaines. Un geste fort qui vise à dénoncer l’arrêt des activités de la structure hôtelière plus d’un an après sa réquisition par le gouvernement et leur mise en chômage technique.
La situation est d’autant plus grave que l’on dénombre à ce jour, trois agents morts dans des conditions précaires, plusieurs malades et des requêtes qui perdurent. Entre autres revendications, la non-perception de la prime Covid-19, la mise en chômage technique depuis plus d’un an, les impayés de salaires, le niveau de décrépitude avancée de l’hôtel, les licenciements des agents en plus du silence de la direction. Cette dernière est d’ailleurs accusée de malversations.
Pour pousser la direction à réagir, les agents ont, hier jeudi 18 mars 2021, organisé un sit-in devant le bâtiment abritant la direction générale du Groupe WALI Resorts (propriétaire de l'hôtel RÉ-NDAMA). Mais là encore, la direction a brillé par un silence de cathédrale. Aucune réponse au mouvement d'humeur. « Depuis 10 heures, nous sommes sous le soleil au Radisson Blue (…) mais la direction refuse de nous répondre. Le dialogue est rompu », relève un des agents.
Les agents dénoncent l’attitude méprisante et insultante du PDG du groupe Wali Resorts, qui n'est autre que Mohamed Ali Saliou Oceni, actuel directeur de cabinet adjoint du président de la République, Ali Bongo et part ailleurs fils de l'imam Oceni Ossa.
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