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Yama maintenu en prison : La société civile tiendra le procureur Roponat responsable de ce qui arrivera

IMG Yama désormais en danger de mort à la prison.

 

Tout est mis en œuvre pour le garder à la prison centrale de Gros-bouquet alors que son état de santé ne cesse de se dégrader.  En dépit du fait que la juge d’instruction en charge de ce dossier, Charlène Magalie Makobia Oye,  a eu à  ordonner la mise en liberté provisoire de Jean Rémy Yama, le procureur général, André Patrick Roponat,  va  manœuvrer pour que cette décision ne soit pas appliquée.

 

Immédiatement le procureur va non seulement faire appel de cette décision mais en plus va engager  une autre procédure contre l’ancien gérant de la SCI Serpentin. Désormais outre, les poursuites pour escroquerie, Yama est inculpé pour les faits de détournement de fonds.  Une affaire que va connaître la cour criminelle spéciale.  Cette nouvelle procédure, au demeurant, donne la possibilité au maître des poursuites de garder Yama en détention préventive au moins pendant deux ans.

 

Inacceptable pour la société civile. Laquelle est tout de suite montée au créneau pour dénoncer un acharnement politique contre le leader syndical.  Lors d’une réunion de crise le 11 juin dernier au siège de Brainforest, les acteurs de la société réunie au sein de la plateforme « Libérez Jean Rémy Yama »,  ont d’abord rappelé que l’état de santé de Jean Rémy requiert régulièrement des visites médicales à l’extérieur du pays.  «  En raison de l’état défectueux de son appareil respiratoire (Yama souffre de l’apnée du sommeil ndlr)  ainsi que de ses conditions de détention incompatibles avec son état de santé, le président  Jean  Rémy Yama voit sont état de santé se dégrader de jour en jour. » souligne le porte-parole de  circonstance, Geoffroy Foumboula Libeka.

 

Avant de poursuivre ; «  la lecture des faits suscités démontre un acharnement personnel  d’ André Patrick Roponat, procureur de la République, contre Jean  Rémy Yama. » Pour la coalition, le procureur de la République préfère voir Yama mourir en prison du fait de la dégradation de son état de santé plutôt que de le juger vivant pour des faits auxquels le maître des poursuites n’a jusqu’ici apporté aucune preuve. (…) Nous ne sommes plus en face d’une affaire judiciaire mais face à l’acharnement du procureur de la République. Yama paie aujourd’hui le prix de son engagement civique. La société civile comprend de ce fait que le procureur exécute un plan à l’avantage d’un camp politique.  La société civile tout en tenant désormais André Patrick Roponat  responsable personnellement de tout ce qui adviendra à Jean Rémy Yama annonce qu’elle engagera des poursuites judiciaires contre André Patrick Roponat pour mise en danger de la vie d’autrui auprès des juridictions à compétence universelle.  » 

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