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Yama toujours à Sans famille : Le Snec dénonce l’acharnement personnel du procureur de la République

IMG Le bureau du Snec lors de la déclaration.

Pour eux, il n’y a plus de doutes, il s’agit d’une cabale politico-judiciaire contre Jean Rémy Yama. A l’occasion d’une déclaration de presse donnée,  le mercredi 6 juillet,  le bureau du syndicat national des enseignants chercheurs ( Snec) a dénoncé le comportement obsessionnel, voire pathologique, du parquet  afin de maintenir Jean Rémy YAMA en détention préventive en dépit de son état de santé inquiétant. Au point d’y voir une cabale politico-judiciaire orchestrée par André-Patrick Roponat à l’encontre du syndicaliste.

 

Les enseignants se sont en outre insurgés contre la procédure rocambolesque qui a débouché sur le deuxième mandat de dépôt délivré par un juge de la Cour spéciale criminelle pour détournement de fonds publics sur avis « du sulfureux procureur de la république André Patrick ROPONAT ». Ce, juste au moment de l'ordonnance de mise en liberté provisoire de Jean Rémy YAMA par le juge d'instruction Charlène Magalie Makobia Oyé dans la première affaire pour abus de confiance. « Jean Rémy Yama est donc maintenu par la volonté d'un seul homme : André-patrick ROPONAT. » souligne le bureau du syndicat.  

 

Des accusations infondées

 

Non sans rappeler que la société immobilière, la Sci Serpentin, avait engagé des travaux d'aménagement effectués et l'acquisition d'engins et autres équipements pour rendre constructible la parcelle attribuée au SNEC à Angondjé. Mieux, que deux rapports d'audit en 2015, l'un de la Cour des comptes et l'autre de la Brigade financière de la police judiciaire, ont même validé la gestion orthodoxe de la subvention ayant permis la viabilisation de ladite parcelle. Et aucun sociétaire de la Sci Serpentin n'a trouvé à redire quoi que ce soit sur ces audits faits par deux institutions réputées pour leur rigueur.

 

C'est dire, poursuit le Snec, que les accusations du procureur André-patrick Roponat sont sans fondement, si ce n'est l'expression de l’instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes. Le SNEC entend donc rester mobiliser pour libérer Jean Rémy Yama dont la pathologie, l'apnée du sommeil sévère, l'expose à une mort cérébrale si son appareil respiratoire actuellement défaillant n'est pas reparamétré dans les jours à venir. Autrement dit, sa place n'est pas en détention préventive comme l'a déterminé l'ordonnance de mise en liberté provisoire délivrée par le juge d'instruction Charlène Magalie Makobia Oyé, le 2 juin dernier.

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