Le bureau du Syneg va au front.
Le personnel de l’Agence nationale des parcs nationaux a décidé de relancer les hostilités, ce 14 mars prochain. Une décision qui fait suite au silence du Secrétariat exécutif face aux revendications posées par le Syneg à l’issue d’une assemblée générale tenue en janvier dernier.
Alors que les conditions de vie des écogardes du Gabon ne cessent de se dégrader, et ce, du fait de plusieurs mois de salaires impayés, Christian Tchemambela, le Secrétaire exécutif de l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), n’a pas bougé le petit doigt, afin de mettre fin à ce cauchemar. Tout comme Lee White, le ministre des Eaux et Forêts.
Il n’en fallait pas plus, pour que le Syneg reprenne le mouvement de grève suspendu depuis quelques mois. Ce mouvement, effectif depuis ce lundi 14 mars, vise à exiger dans l’immédiat le paiement des salaires, l’audit organisationnel et institutionnel de l’ANPN, l’obtention d’une assurance maladie complémentaire, le point de situation des cotisations à la CNSS, la situation des agents payés par le projet ECOFAC6, la réintégration du collègue abusivement licencié au parc national de Minkébé. « Nous avons, en suspendant donner un temps de répit, pour essayer de résoudre un certain nombre de problèmes. Mais, depuis deux mois, rien n’a été fait », a déclaré Sosthène Ndong Engonga.
Rappelons qu’en plus des points cités plus haut, le Syneg, déplore aussi les conditions de travail jugées dangereuses. D’ailleurs, dernièrement, à l’arboretum Raponda Walker, un randonneur a été victime d’un accident de la circulation. Le véhicule a percuté un arbre situé dans l’aire protégée au parking. « Il s’agit certes d’un accident, mais cet événement a le mérite de mettre en exergue les conditions d’insécurité dans lesquelles travaillent les écogardes », fustige, le président du syndicat des écogardes.
Avant de poursuivre : « De jour comme de nuit, nous sommes au service de la nation, pour la protection et la conservation de la faune et de la flore, dans les parcs nationaux, jusqu’au péril de nos vies ».
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