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(Agriculture) Biendi Maganga Moussavou, le triste échec d’un enfant à papa !

IMG Biendi Maganga Moussavou a échoué sur toute la ligne.

Alors que d’importants projets de relance agricole piétinent, le ministre de l’agriculture privilégie le financement d’actions éphémères et sans réel impact.

Il n’a ni l’étoffe et encore moins la compétence pour ce département.  Si les états de services de Biendi Maganga Moussavou dans le secteur bancaire a laissé croire qu’il pouvait être l’homme providentiel pour impulser une  véritable politique agricole profitable au pays, à la réalité le fils de l’ancien Vice président de la République est entrain de se casser les dents.   Privilégiant le lancement des éphémères projets (les vacances agricoles,  Gabon famille verte)  à  la mise en place et à l’aboutissant  de projets structurants comme le PAPG1 financé par la Banque Africaine de développement (BAD).   

 

La preuve, la mise en place du PAPG1 financé à hauteur de 65 milliards par la BAD piétine. Le projet qui ambitionne de relancer une politique agricole au Gabon à travers  la construction des infrastructures rurales (centres de formation, des écoles, pompes hydrauliques, ouverture des routes agricoles, achat du matériel) n’a toujours pas décollé.  La faute à un ministre  qui veut absolument placer à la tête de cette affaire, une personne qui lui est proche, alors que la BAD exige à la tête du projet le profil d’une personne expérimentée et disposant de qualités intellectuelles nécessaires.   Du coup, l’on a assisté au ministère de l’Agriculture à un jeu de ping-pong entre  le ministre de l’Agriculture et la BAD  pour la  validation de  l’équipe de coordination.

 

Si au final Biendi Maganga Moussavou s’est résolu à se plier aux exigences de l’institution bancaire, l’homme n’a pour autant pas dit son dernier mot. Puisqu’au moment où les différents experts croyaient démarrer la phase pratique du projet, ils découvrent que le ministre a écrit à la BAD pour demander que près de 15 milliards de Fcfa soient affectés pour le  financement d’un plan d’urgence agricole. Incroyable, s’insurgent de nombreux syndicalistes et cadres du ministère qui ne comprennent  pas la volonté du ministre de vouloir imputer le projet d’une somme aussi importante.

 

Ce, alors que cette réorientation va inéluctablement entrainer une suppression de certains projets financés au sein du  PAPG1.  Du coup, plusieurs syndicats montent désormais au créneau pour demander ni plus, ni mois  le départ d’un ministre qui n’est pas à la hauteur de la tâche.  Cette revendication est désormais partagée par les responsables des directions provinciales et départementales agricoles délaissées, abandonnées. Ces derniers   manquent de tout (assistance technique, formation,  fourniture de semence, subvention..) alors que pendant ce temps, les importations en produits agricoles grimpent.

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