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Alexandre Barro Chambrier dans le Moyen-Ogooué : « Le Gabon a besoin d'une alternance crédible qui permette aux gabonais de se réapproprier leur pays

IMG Alexandre Barro Chambrier lors des échanges avec les populations.

Alexandre Barro Chambrier, le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité ( RPM), entame depuis  le mercredi 14 septembre, une tournée politique dans la province du Moyen-Ogooué. Ce périple qui a commencé dans le district de Makouké et qui s'étendra dans le reste de la province Migovéenne s'inscrit dans le cadre des échanges initiés depuis bientôt deux ans avec les populations dans  l'ensemble du territoire national.

 

Lors de son passage dans les villages Amanengone, Makouké village, Bindole et ceux du canton Mbine tels que Benguié, Medang Nkoghe et Nzoghe Bang et à Adouma dans le premier arrondissement de Lambaréné, Alexandre Barro Chambrier a reçu des ovations et un accueil  chaleureux de la part des populations mobilisées pour la circonstance.

 

Lors des échanges avec qu’elles ( les populations), le professeur des universités a tenu fustiger le chaos économique et  politique dans lequel le pouvoir d’Ali Bongo plonge le pays. Preuve de cette incurie et de cet aveu d’incompétence au sommet de l’Etat,  la décision prise récemment par Ali Bongo de dissoudre le ministère des Travaux Publics.  « Le problème ce n'est pas le ministère des TP, mais plutôt Ali Bongo. Comment un Ministère appelé à soutenir le développement en termes d'infrastructures peut-il être supprimé ? C'est la preuve que l'homme ne maîtrise plus rien», a indiqué le leader des patriotes.

 

La situation sociale précaire dans  laquelle sont plongés les gabonais, particulièrement, ceux du Moyen-Ogooué, a également été à l'ordre des échanges avec les populations. Entre autres préoccupations, l'augmentation des prix des produits de première nécessité, le conflit homme-faune lié à la destruction des plantations par les éléphants.   « Tout ça pour dire qu'il n'y a plus rien à attendre du PDG. Le Gabon a besoin d'une alternance crédible qui permette aux  gabonais de se réapproprier leur pays » a relevé ABC.

 

À un an de la prochaine élection présidentielle, le leader de l'opposition a rappelé aux populations l'intérêt pour le pays de barrer la route du Palais du bord de Mer à Ali Bongo en 2023. « A un an de la fin de son second mandat, Ali Bongo n'est pas capable de faire son bilan. Il doit pouvoir indiquer à combien de foyers il a permis de s'alimenter en électricité, en eau courante ou à acquérir un logement. Il doit être capable de dire combien de structures sanitaires, scolaires et de formation sont sorties de terre et fonctionnent de façon optimale», a-t-il indiqué avant de poursuivre :  « Il n'y a pas lieu de céder au découragement. Ça ne sert donc à rien de dire que l'opposition n'est pas capable de ceci ou de cela. Nous sommes là et je peux vous dire que malgré les échecs de 2016 et avant il est important pour l'opposition de se réarmer mentalement en tirant les leçons des échéances antérieures. »

 

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