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Augmentation des frais d’inscription au supérieur : Le chemin de la France s’éloigne pour les étudiants Gabonais

IMG Le chemin de la France se ferme pour plusieurs étudiants gabonais.

Le pays d’Emmanuel Macron va, dès cette rentrée scolaire, augmenter les frais d’inscriptions pour les étudiants étrangers dans les établissements de l’enseignement supérieur.

Il sera désormais difficile pour  un étudiant gabonais non-boursier, issu d’une famille modeste, de poursuivre ses études en France.   Tout comme il sera de plus en plus  compliqué pour l’Etat gabonais d’envoyer  ses étudiants  dans le pays de Macron.  C’est la conséquence de la récente décision des autorités françaises d’augmenter les frais d’inscriptions dans les établissements supérieurs pour les étudiants extra- communautaires autrement dit les étudiants  étrangers  des pays  n’appartenant pas à la zone  euro.

 

 Désormais pour  l’inscription d’un étudiant étranger  en première année licence, il faudra au moins prévoir dans les 1 million 776 mille Fcfa. Et pour une inscription en première  année Master, il faudra avoir dans les 1 million 975 mille Fcfa. Ajouter aux frais d’hébergement, de transports et autres commodités…l’année universitaire en France devient hors de prix pour plusieurs étudiants africains et pour leurs Etats.  La décision n’étant pas rétroactive, les étudiants actuellement inscrits dans les établissements supérieurs ne seront pas touchés.

 

Mais comme il fallait s’y attendre,  l’arrêté pris par le gouvernement français a été tout de suite attaqué par les associations d’étudiants étrangers devant la Conseil d’Etat. Malheureusement pour eux,  cette entité a dans un communiqué de presse daté, du 1er juillet dernier, rejeté le recours de ces associations.  Estimant que le caractère modique des droits d’inscription s’apprécie en tenant compte du coût des formations…

 

 Un véritable coup de massue pour plusieurs pays africains de la zone francophone. La France étant une des destinations privilégiées pour les études supérieurs de leurs étudiants. 

 

Pour un pays comme le Gabon, c’est une catastrophe  eu égard à la déliquescence du secteur de  l’enseignement supérieur.  60 ans après son indépendance, le  Gabon ne dispose que de trois universités aujourd’hui  désuètes avec des effectifs pléthoriques.  Les quelques écoles supérieures sont  aussi obsolètes. Le Gabon, comme d’autres pays africains,  est à la vérité rattrapé par les insuffisances d’investissements dans le secteur de l’Education  et de la formation.

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