Le mercredi 22 septembre, la Cour de cassation a finalement rendu son verdict à la suite de la saisine des avocats de Brice Laccruche Alihanga. Les juges ont rejeté le pourvoi formé par les conseils de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo. BLA sera donc jugé pour usurpation d’identité devant le tribunal correctionnel et risque près de cinq ans de prison. Ce, en attendant que s’ouvre le dossier portant sur les accusations de malversations financières.
Pourtant, dans ce dossier, une question essentielle taraude les esprits : les juges ayant établi les documents présentés comme étant des vrais faux seront-ils entendus voir inculpés si les accusations sont avérées ? D’autant plus que le journal l’Union, dans sa livraison de ce jeudi 23 septembre, indique que parmi les documents mis à l’index par le Ministère public figure un certificat de nationalité gabonaise qui aurait été produit en 2004. « Sur le document en question une mention indique que Brice Laccruche Alihanga est gabonais d’origine, alors que des renseignements font état de ce qu’il est né en France en 1980 d’un père et d’une mère française » souligne le média.
Avant d’ajouter que c’est pour faire la lumière sur ces faits que les avocats de la défense ont demandé d’entendre les magistrats à l’origine de l’établissement du document attaqué. Le tribunal va-t-il donner une suite à cette requête dès la réouverture du procès ? D’autant qu’une telle procédure exposerait lesdits magistrats à des poursuites judiciaires pour établissement de faux documents.
La défaillance d’un système
Cette affaire met en outre en évidence d’importantes défaillances au sommet l’Etat. L’illustration à la face du monde que la présidence de la République gabonaise et le chef de l’Etat peuvent être infiltrés par n’importe qui.
Sinon, comment expliquer qu’Ali Bongo Ondimba a pu nommer à une fonction aussi importante un homme dont la nationalité est douteuse ? Les services de renseignement gabonais ont-ils failli ? Mieux sur quel critère Ali Bongo Ondimba nomme ses collaborateurs ? Comment expliquer que BLA soit soudainement étranger à la présidence de la République, alors qu’il a occupé des fonctions sous Ali Bongo Ondimba au ministère de la Défense ? Comment un prétendu faussaire a pu se retrouver aux manettes de l’Etat ? Comment un prétendu faussaire a pu quasiment diriger une Nation ?
Bien au-delà du procès de cet homme, c’est l’incurie du régime d’Ali Bongo Ondimba qui risque d’être révélée. Ce procès peut s’avérer être compromettant pour de nombreuses personnalités au sommet de l’Etat.
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