Voilà une déclaration qui va à nouveau relancer le débat sur la question de la vacance du pouvoir. Ce alors, que le mardi 07 juillet dernier, la Cour de cassation mettait fin à la procédure judiciaire visant à exiger au président de la République de se soumettre un examen médical pour prouver sa capacité physique et cognitive à diriger. Si le collectif citoyen, Appel à agir, ne verra pas sa demande prospérée au Gabon, elle peut sans doute se réjouir de ce que cette question soit publiquement soulevée à l’Assemblée nationale française.
Hier mercredi 08 juillet, à l’occasion de la première sortie du nouveau gouvernement conduit par Jean Castex, le député du Modem, Bruno Fuchs, a dans une série de questions sur la situation des pays Africains indiqué qu’ « au Gabon, le chef de l’Etat n’est plus en capacité de présider son pays depuis 18 mois en raison de son état de santé ». Le député a évoqué en outre le fait qu’à ce jour Jean Ping soit maintenu en résidence surveillée et interdit de sortie du territoire.
Une déclaration qui a tout de suite fait réagir au sein du gouvernement. Dans l’attente d’une réaction officielle du ministre des Affaires étrangères, Alain Claude Bilié Bi Nze, c’est celui des Sports, Franck Nguema qui a porté tout de suite la riposte en indiquant sur sa page Facebook que cette déclaration est assimilée à « un jugement de valeur pour déstabiliser la clef de voûte des Institutions gabonaises qui fonctionnent et sont stables ». Quoique la contre attaque de Franck Nguema semble insuffisante pour éteindre le feu qui couve sur cette question.
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