« L’Université Omar Bongo (UOB) a 50 ans. La série de cérémonies marquant cet événment sera organisée à Libreville du 17 au 24 décembre prochain. L'annonce a été faite par le recteur Mesmin-Noël Soumaho au cours d'un point presse tenu hier, mercredi 17 novembre 2021, au temple du savoir.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
50 ans, c’est l’âge de l'université Omar Bongo. Un demi-siècle d’existence que la première université du pays compte bien célébrer. D’autant que cet âge est le symbole d’une certaine maturité. Conséquence, le recteur de l’UOB a annoncé, lors d’une rencontre avec la presse, le mercredi 17 novembre l’organisation, du 17 au 24 décembre prochain, de plusieurs manifestations.
Mesmin-Noël Soumaho a en outre profité de l’échange avec la presse pour faire la genèse de l’établissement dont il a la charge. Un établissement créé en août 1970 sous l’appellation « Université nationale du Gabon (UNG) ». L’officialisation de sa création intervient le 19 avril 1971 à travers l’ordonnance 30/71 d’avril 1971. En 1978, l’UNG sera rebaptisée UOB.
Entre 1986 et 2002, plusieurs établissements constitués au sein de l'UOB seront dissociés pour faire place à la Faculté des Lettres et des sciences humaines (FLSH) et à la Faculté de Droit et sciences économiques (FDSE). Aujourd’hui l’UOB compte 450 enseignants 35 000 étudiants et 300 personnels administratifs et Atos, souligne le recteur.
Entre foyer de contestation et formation des élites
Sauf que l’évolution de l’UOB, cest aussi l’histoire de nombreux mouvements de grève, des années de contestation au point que l’établissement supérieur soit devenu le terreau de luttes permanentes. Une réalité que Mesmin-Noël Soumaho n’élude pas. Cependant, le recteur note que c’est dans ce contexte souvent difficile que la première université du pays a formé plusieurs élites : « s’ il m'était donné d'anticiper quelque peu sur un droit d'inventaire ou un bilan d'étape au terme d'un demi-siècle de plein exercice académique, j'affirmerais que l'UOB, nonobstant l'image qu'elle peut donner d'un milieu social uniquement voué à la contestation, aura pleinement accompli sa mission de formation des élites du Gabon ».
Il faut cependant aller plus loin. C’est pourquoi, le recteur de l’UOB, invite le pays tout entier à se servir de la commémoration de ce jubilé pour non seulement dresser un état des lieux des 50 ans d’histoire mais aussi d’ impulser un nouveau départ, une refondation de l’ordre académique.
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