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Société

Climat délétère au ministère de la Pêche et de l'économie maritime : Le calvaire des agents, le dernier souci d’Oswald Sévérin Mayounou

IMG Le ministre Oswald Sévérin Mayounou jusqu'ici insensible à la situation des agents.

En devenant un ministère plein, doté de toutes les prérogatives, les agents avaient espéré que leurs conditions de travail et de vie allaient s’améliorer. Que nenni, le ministère de la Pêche et de l'économie maritime n’offre pas à ses employés les commodités nécessaires pour mener à bien leurs missions. Tout cela, sous le regard bienveillant du ministre Oswald Sévérin Mayounou.

 

 

« Rien ne bouge », lancent les agents du ministère de la Pêche et de l’économie maritime, ce, en dépit du fait que depuis mars dernier, le gouvernement en a fait un département à part entière. Sous l’emprise d’Oswald Sévérin Mayounou, le ministre de tutelle, rien ne va. Tenez-vous bien, depuis 2015, il n’y a eu aucune amélioration en matière d’amélioration des conditions de travail des agents. « Depuis 2015, il n’y a eu aucune nomination dans notre administration, alors que nous sommes à notre sixième ministre », pestent les agents.

 

Ne pouvant rester silencieux face à la situation, alors que le ministre de tutelle ne fait rien pour changer cette réalité, les agents, réunis dans le Syndicat national des agents du ministère en charge des Pêches et de l'aquaculture (Synamipa), ont convoqué, le 06 octobre dernier, une assemblée générale extraordinaire dans leurs locaux, situés à un jet de pierre du quartier Rio, dans le troisième arrondissement de Libreville.

 

Au sujet de leurs difficultés, les agents pensent que cela est « entretenu par une main noire ». Mais laquelle ? C’est là que gît le lièvre. Mais cette rencontre a permis au moins aux agents de discuter des enjeux, des perspectives, de l'organigramme, des contraintes et limites de ce département.

 

Après un tour complet des points, il en ressort que pas un agent de ce ministère n’a été recruté dans les effectifs de la Fonction publique. De même qu’il n’y a pas eu de reclassement, encore moins la régulation des situations administratives. « Pourtant, nous avons la responsabilité de faire en sorte que les 850 km de côtes, que compte le Gabon, et ses eaux garnies de produits halieutiques lui soient rentables », regrette le personnel.

 

« Mais comment le faire si la maison bat ainsi de l'aile? Il faut donc que la pêche regagne ses lettres de noblesse. Pour cela, il faut responsabiliser les agents, pourvoir les postes vacants (directeurs, chefs de service…), renforcer les effectifs », a indiqué le porte-parole du syndicat. Si rien de toutes ces revendications n’est pris en compte, Oswald Sévérin Mayounou va avoir à gérer une crise qui pourrait lui être fatale.

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