Complot pour que Yama périsse en prison ; voilà la justice de tyrans

Tout est mis en oeuvre pour que Yama croupisse en prison.

Pourquoi autant d’acharnement à l’endroit d’un homme ? Alors que le juge en charge de son affaire a ordonné, depuis plusieurs semaines, la libération de Jean Rémy Yama du fait de ses ennuis de santé, le procureur de la République a, immédiatement, fait appel de cette décision en plus d’initier une procédure pour détournement de fonds publics auprès de la Cour criminel. La démarche du procureur, qui a visé à empêcher la libération immédiate du président de la  Dynamique unitaire, a suscité une onde de choc au sein de l’opinion publique, au point que la société civile a, à son tour, initié une action en justice auprès des juridictions  internationales contre André Patrick Roponat pour mise en danger d’autrui.

Sauf que le complot contre Yama est bien plus vaste au regard des derniers rebondissements dans ce dossier. Le 1^er juillet dernier, Geoffroy Foumboula Libeka publie un communiqué dénonçant les manipulations odieuses du système judiciaire gabonais. Alors que la première audience était prévue le 1^er juillet dernier, c’est seulement la veille, donc le 30 juin 2022, que Yama et ses avocats ont été informés de la date de l’audience. Or, l’avis d’audience a été rédigé depuis le 1^er juin.

Yama et ses avocats n’ont donc été informés de la date de l’audience qu’un mois plus tard. Une stratégie visant à empêcher la défense de s’organiser et de démontrer que Yama n’avait pas détourné le moindre copeck dans ce dossier. D’ailleurs, d’après ses avocats, le dossier est totalement vide. Pire, les enseignants-chercheurs plaignants se seraient même rétractés à la dernière minute.