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Conditions de détention inhumaines de Patrichi Tanasa : « Depuis plus d’un mois, il passe toutes ses journées allongé sur un matelas percé sans le droit de se déplacer, ni parler à qui que ce soit… »

IMG Patrichi Tanasa est l'objet d'un traitement inhumain à la prison centrale.

Impossible de ne pas lier le traitement inhumain dont il est l’objet à la prison centrale de Gros-Bouquet  aux déclarations qu’il a faites lors de son procès  en juillet dernier.  L’ancien administrateur général de la Gabon Oil Company ( GOC),  Patrichi Tanasa Mbandinga avait cité la première dame, Sylvia Bongo  et son fils Nourredin comme les principaux bénéficiaires des décaissements d’argent au sein de l’entité qu’il dirigeait.  Si ces  deux personnalités  n’ont jamais étaient entendues dans cette affaire, même à titre de renseignement,  Patrichi Tanasa a lui écopé d’une peine de 12 ans de prison. 

 

L’enfer ne s’arrête pas là pour ce proche de Brice Laccruche Alihanga (BLA) qui au lendemain de sa condamnation a fait l’objet d’un changement de cellule et de quartier au sein de la prison centrale. «  Après son admission à la prévention « A » dite « Chine populaire », mon client a été admis en prévention «  E »  confiné dans un espace de 2 m sur 2. Depuis plus d’un mois, il passe toutes ses journées allongé sur un matelas percé sans le droit de  se déplacer, ni de parler à qui que ce soit encore moins de recevoir  la visite de quiconque y compris sa famille, en dehors de ses avocats », dénonce Me Anges Kevin Nzigou, lors d’une déclaration de presse organisée le jeudi 01 septembre 2022.

 

Pour l’avocat de Patrichi Tanasa, cette brimade est d’autant plus scandaleuse qu’il lui est interdit  de recevoir son repas 7 jours sur 7 comme les détenus en ont droit.  Dans ces conditions de plus en plus dégradantes, il est  impossible de considérer que  ces traitements sont du fait du hasard. Il  est difficile de ne pas faire un lien entre ces  traitements et les déclarations de mon client lors de son procès, indique  l’avocat.

 

Non sans rendre responsable le gouvernement sur des conséquences graves qui adviendraient de ces traitements. D’autant que, poursuit Anges Kevin Nzigou, notre pays, membre du conseil des droits de l’Homme, a été déjà interpellé sur les tortures infligées  à mon client.  Du reste, l’avocat indique avoir saisi, à deux reprises, le ministère de la Justice pour faire cesser cette situation humiliante pour le système carcéral.

 

 

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