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Société

Crise à l’Hôtel Wali Ré-Ndama : Les employés élisent (à nouveau) domicile au siège de la structure

IMG Le cercueil symbole de la mort de la structure hôtelière.

Les agents de la structure hôtelière sont révoltés devant les manigances de la direction visant à les licencier, alors que des négociations étaient en cours pour le paiement de l’ensemble de leurs droits.

 

Ils ont, à nouveau, assiégé les locaux de l’hôtel Wali Re-Ndama à Glass, dans le quatrième arrondissement de la commune de Libreville.  Matelas, cartons, draps, tentes…les agents ont apporté  sur les lieux le strict nécessaire pour désormais passer les nuits et les journées dans les locaux de l’hôtel. Ils comptent bien, par cette action, pousser la direction à réagir.

 

Salaires impayés, licenciements tous azimuts et autres menaces de sa direction sont devenus le lot quotidien de ces pères et mères de famille. Un calvaire intervenu au lendemain de la réquisition par le gouvernement de l’hôtel dans le cadre de la stratégie de lutte contre la propagation de la pandémie du Coronavirus.

 

Plus d’un an après que leur hôtel eut été réquisitionné par le gouvernement, les employés de l’hôtel Wali Ré-Ndama sont aujourd’hui abandonnés à lui-même. C’est la conséquence d’un malentendu qui dure depuis des mois entre le personnel et la direction de l’hôtel.

 

Alors que les agents pensaient que c’est le gouvernement qui serait à l’origine de leurs malheurs, ils sont, aujourd’hui, surpris de découvrir le véritable visage de leur employeur. Alors que des négociations étaient pourtant bien menées, grande a été la surprise des agents de découvrir que la direction générale a entamé d’autres démarches à leur insu.

 

Lors de leur assemblée générale tenue, il y a plusieurs jours, le personnel a fustigé cette manière de faire du représentant de la direction générale, lequel, indique le personnel, a pris attache avec l’Inspection du travail dans le cadre d’un licenciement, en présentant un compte-rendu de réunion, dans lequel n’y figure pas les représentants du personnel. « La direction veut mettre en péril les négociations déjà engagées et mettre des pères et des mères de famille au chômage ». Face à cette roublardise, Gaétan Ngaba rend pour responsable la direction de l’hôtel « des conséquences qui découleront de leur manœuvre obscure ».

 

Le silence observé par le ministre du Tourisme, Pascal Houangni Ambroue

 

Ce n’est pas tout. Dans les négociations et dans le cahier des charges du personnel, douze (12) points ont été inscrits, parmi lesquels, celui du bonus transactionnel, qui a pour but d'apaiser les tensions, après le licenciement. Mais ce point, qui repose sur les quarante-huit (48) mois payables en brut, est un élément « important dans toutes les négociations pour une séparation sans problème. Mais la direction refuse de l’appliquer », indique le personnel.

 

Chose curieuse, le silence observé par le ministre du Tourisme, Pascal Houangni Ambroue, venu jouer au médiateur lors d’une grève du personnel. Attend-il un autre mouvement de grève du personnel pour venir faire les m’as-tu-vu ?

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