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Crise dans les médias publics : Le ton monte entre Mboumbou Miyakou et les agents

IMG Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, ministre de la Communication.

La colère est montée d’un cran, le mercredi 02 février dernier, à la maison Georges Rawiri, siège du groupe Gabon Télévision et de Radio Gabon. Là-bas, le personnel, visiblement en colère contre le ministre d’Etat, ministre de la Communication, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, a décidé d’entamer une grève générale illimitée.

 

Anicet Mboumbou Miyakou vit-il ses derniers moments au ministère de la Communication ? En tout cas, le torchon brûle entre le membre du gouvernement et les syndicats. Toute chose qui a, pour conséquence, la perturbation des programmes de Gabon Première et de Radio Gabon. En plus du climat délétère qui règne à la maison Georges Rawiri.

 

C’est au cours d’une assemblée générale, tenue le mercredi 02 février dernier, que les agents des deux médias publics, Gabon Télévision et Radio Gabon, réunis au sein du Syndicat national des personnels de l’audiovisuel public (Synapap) et du Syndicat des professionnels de la communication (Syprocom), ont décidé d’engager un mouvement de grève générale illimitée. Et cette décision a pris effet, le jeudi 03 février 2022. Cette décision fait suite à l’attitude, jugée méprisante, du ministre d’Etat, ministre de la Communication face aux différentes revendications inscrites dans le cahier des charges des syndicats.

 

Surtout que, estime Aminata Brigitte Ondo, « nous, les faiseurs de rois, nous sommes relégués au second plan, au détriment de celles et de ceux qui ne se préoccupent nullement à notre mieux-être en milieu professionnel ».

 

Les points de revendications

Ainsi, depuis le jeudi 03 février écoulé, les programmes de ces médias sont perturbés. Parmi les points de revendication n’ayant pas connu une amélioration, il y a, entre autres : « la régularisation des situations administratives des agents ; la révision de leurs statuts conformément à la réforme de l’audiovisuel public dont le processus a été entamé, il y a un plus de onze (11) ans ; le retour des primes vestimentaires et de rendement ainsi que le statut particulier des communicateurs ».

 

En lançant le mouvement de grève, les deux syndicats espèrent faire fléchir le ministère de tutelle, qui aura le choix, soit de revenir sur la table de négociations, soit de faire face à une grève générale illimitée sur les deux médias publics.

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