Un nouveau rebondissement dans une affaire qui n’en finit plus de faire parler. Alors qu’à Libreville, la justice gabonaise vient d’ouvrir une nouvelle information judiciaire en l’encontre de Brice Laccruche Alihanga pour faux et usage de faux, en France, Elodie Meyrianne, magistrate au tribunal de Paris vient d’ordonner une commission rogatoire internationale au Gabon.
Pour rappel une commission rogatoire en droit est un acte juridique par lequel un juge charge un autre juge ou, dans certaines législations, une autorité de police, d'instruire, de rechercher des preuves dans une affaire déterminée ( Wikipédia). Ce qui sous-entend que dans les mois avenirs, les autorités politiques et judiciaires au Gabon pourront être emmenées à répondre aux questions des enquêteurs sur le processus ayant conduit à l’incarcération des deux frères et leurs complices présumés, relève à cet effet le site en ligne Gabonreview.
Une procédure conséquence de la saisine de la justice française par les frères Brice et Gregory Laccruche. L’ancien directeur de cabinet du président de la République et l’ex maire de la commune d’Akanda avaient saisi la justice française pour dénoncer le caractère arbitraire de leur détention.
Il n’en fallait pas plus pour que les médias proches du Palais de Libreville crient à la (re) colonisation. « Imagine-t-on la France effectuer une démarche similaire vis-à-vis des Etats-Unis, de la Chine ou de la Russie ? La justice française doit comprendre que le bon temps des colonies est fini. Le Gabon n’est pas un département français » des propos d’un magistrat que rapporte le site en ligne La Libreville.
Me Ange Kevin Nzigou, l’avocat des frères Laccruche, indique quant à lui que d’autres procédures du genre ont été engagées auprès de la justice française.
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