L’information vient d’être rendue publique par Gabonreview. Ali Bongo est attendu devant la Cour de cassation le 21 janvier 2022 dans le cadre de l’affaire l’opposant au collectif « Appel à agir ». Le regroupement des acteurs de la société civile avait introduit une action en justice afin de demander qu’une expertise médicale soit commise sur l’actuel Chef de l’Etat. Ce, pour déterminer les aptitudes physiques et cognitives d’Ali Bongo à diriger le Gabon alors qu’il avait été victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC) à Ryad en Arabie Saoudite en octobre 2018.
En prélude à cette comparution, Me Guy Christian Meye M’Ekome, greffier en chef de la Cour de cassation, a adressé, le 17 janvier dernier, un avis d’audience de l’assemblée plénière prévue le 21 janvier à 10 heures à Libreville.
Pour rappel, cette audience est rendue possible grâce à la décision qu’avait prise la juge Paulette Ayo Mba Akoli à l’époque premier président de la Cour d’Appel. Laquelle s’était déclarée compétente pour se prononcer sur la capacité du chef de l’Etat à exercer sa fonction. Une décision qui lui avait valu d’être sanctionnée. Sa hiérarchie estimant que la juge avait volontairement décidé d’aller en l’encontre de la décision prise par la Cour de cassation qui avait, par ordonnance du 26 juillet 2019, décidé de la suspension de l’ordonnance de fixation et comparution du premier président de la Cour d’appel judiciaire de Libreville. Logiquement, par l’effet de cette ordonnance, la Cour d’appel de Libreville ne pouvait plus poursuivre la procédure, indiquaient les avocats d’Ali Bongo.
Reste qu’au delà de ce mic-mac judiciaire, ce rebondissement dans l’affaire relance le débat sur les capacités d’Ali Bongo à diriger le pays. Si le président de la République est physiquement présent à la tête du pays, il n’empêche que plus de trois ans après son AVC, il est évident qu’il n’a toujours pas recouvré la totalité de ses moyens physiques.
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