« Cette affaire risque de mal finir » indiquait hier, jeudi 23 juillet, un membre de l’opposition, proche de la Coalition pour la nouvelle République, après avoir été informé de ce que le pasteur Bruno Ngoussi était, après plusieurs heures d’audition, gardé dans les locaux de la Direction générale de la sécurité militaire et des contre-ingérences (B2).
Une inquiétude partagée par la Plateforme de la société civile (Rolbg, Tournons la page, Dynamique unitaire, le Réseau Femme Lève-toi, Brainforest, Educaf, Oscaf Gabon), laquelle autour de 15 heures va envoyer aux organismes internationaux (Nations-unies, Union européenne, REDHAC, CADHP, Amnesty International…) un communiqué d’alerte pour indiquer qu’un défenseur des droits de l’homme est actuellement en danger au Gabon. En plus d’exiger dans l’immédiat la libération du Révérend Pasteur Georges Bruno Ngoussi.
La pression monte. Le régime en place est ouvertement accusé de vouloir mettre l’homme de Dieu aux arrêts pour s’être ouvertement opposé à l’adoption du nouveau code pénal notamment les textes relatifs à la dépénalisation de l’homosexualité et à la restriction des libertés individuelles. Si le gouvernement reste totalement silencieux, les services du B2 vont nuitamment, autour de 22 heures, procéder à la libération du Président de la plateforme de la société civile. Le Révérend Pasteur Georges Bruno Ngoussi regagne son domicile.
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