Suite au mutisme du gouvernement, la grève qui jusque-là ne touchait que les écoles primaires est en train de gagner les lycées et collèges du pays. Son durcissement fait suite aux menaces de mise sur bons de caisse de la tutelle et au mutisme du gouvernement face aux revendications posées.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
Face à l'indifférence du gouvernement, les enseignants ont décidé de passer à la vitesse supérieure en décidant d’intensifier leur mouvement de grève générale illimitée. Depuis plusieurs semaines déjà plusieurs écoles primaires affichent portes closes. Pour celles qui sont ouvertes, l'absence d'enseignants est perceptible dans les salles de classe. La grève qui ne paralysait jusqu'à présent les écoles primaires est en train de se propager dans les lycées et collèges du pays.
Pour preuve, ce mardi 16 novembre, l’enseignement protestant a emboîté le pas à l’enseignement public. Les enseignants du collège évangélique Luc Bekalé de Libreville ont déposé la craie. La situation est la même dans l’enseignement catholique où le lycée catholique Jesus Marie de Bitam a elle aussi cessé toutes activités. Au lycée Jean Jacques Boucavel de Mouila les portes sont aussi closes.
Pour montrer leur engagement et leur détermination, les enseignants des établissements secondaires du pays procèdent désormais à la signature d'une pétition favorable au mouvement de grève en plus de la demande de limogeage de l'actuel secrétaire général du ministère de l' Education Nationale.
La coalition Conasysed et Sena promettent la paralysie du secteur éducation tant qu’il n’y a pas de solutions aux revendications posées sur la table. Notamment la signature des arrêtés organisant les concours internes à l’ENI et l’ENS et celui instituant la mise en place d'un guichet unique pour la régularisation des situations administratives ( rappels solde, recrutements, intégrations, titularisations, avancements automatiques, reclassements après stage...).
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