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Economie

Election à la tête de la Chambre de commerce : Yves Fernand Mamfoumbi écarté, Nicole Jeanine Lydie Roboty va organiser le scrutin

IMG Yves Fernand Mamfoumbi, le ministre du Commerce, désavoué dans ce dossier.

 

C’est une victoire pour le groupe des membres de la Chambre de commerce qui, depuis des mois, se bat pour que les dispositions juridiques  qui régissent la création et le fonctionnement de cette entité soient respectées. Notamment les  textes encadrant l’organisation des prochaines élections du bureau de la chambre de commerce.

 

Le groupe conduit par Paul Christian Mackoundi n’a eu de cesse, dans les courriers envoyés au gouvernement et dans leur saisine de la cour constitutionnelle, d’indiquer que le ministre du commerce, Yves Fernand Mamfoumbi, n’avait pas qualité à organiser ce scrutin. D’autant que l'article 17 du décret 0728/PR/MECIT du 21 juin 2011 indique très clairement que cette prérogative relève du ministre de l’Economie dont le département est la tutelle  de la chambre de commerce.  

 

Le conflit de compétences  qui a été soumis récemment, pour arbitrage, au  Chef de l’Etat vient de connaître son épilogue. Puisqu’Ali Bongo a tout simplement demandé à son gouvernement de respecter les textes en vigueur afin que la prochaine élection dans cette entité ne soit pas entachée d’irrégularités. Une douche froide pour Yves  Fernand Mamfoumbi  que les membres ont toujours soupçonné de manœuvrer  afin que le président sortant, Jean Baptiste Bikalou, préserve son fauteuil. En dépit du fait que son bilan soit jugé catastrophique et qu’il soit en situation de  hors-mandat.  «   Elu en 2011, le président actuel occupe ce poste depuis 11 ans, en violation de l’article 0728/PR/MECIT qui limite le mandat à 4 ans, renouvelable une fois », soulignait le collectif des membres de la chambre de commerce dans la lettre de saisine envoyée à la Cour constitutionnelle. 

 

Au regard de cette situation, les membres exigent que la probable candidature de Bikalou soit invalidée et qu’un bilan de la situation financière de la chambre de commerce soit présenté avant la prochaine élection. Maintenant reste à savoir la position de la ministre de l’Economie par rapport à toutes ces récriminations.

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