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Société

En attente d’intégration à la fonction publique : la promotion 2020-2022 de l’ENEF en colère !

IMG Les élèves sortis de cette école sont toujours assis à la maison.

N’ayant toujours pas été intégrés dans la Fonction publique, alors qu’ils réclament une meilleure orientation de leur formation, notamment vers l’entreprenariat, les élèves de la promotion 2020-2022 de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF) sont, récemment, montés au créneau. Ils invitent les autorités de la Transition à trouver une solution sur leur situation administrative.

 

Si le régime déchu avait négligé leur situation administrative, les élèves de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts avaient placé leurs espoirs sur le gouvernement de la Transition dirigé par Raymond Ndong Sima. Lequel, aux dires des élèves, avait été mis au courant de leur situation administrative. Sauf que, plus de six mois après, les élèves de la promotion 2020-2022 de l’ENEF semblent déchanter.

 

La semaine dernière, ils sont, à nouveau, montés au créneau. Leur démarche, le 28 mars dernier, rencontrer le chef de l’administration gabonaise pour lui rappeler qu’ils n’ont toujours pas été intégrés dans la Fonction publique. Ce, alors que le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, aux dires de ces élèves, avait donné des instructions fermes pour régulariser la situation administrative de cette promotion.

 

A côté de cette situation embarrassante, ces agents font état, dans un courrier consulté par notre rédaction, des difficultés auxquelles ils sont confrontés. Entre autres, « la non-révision des conventions collectives forestières datées de 1986, la corruption favorisant l’exploitation abusive et illégale, le manque de volonté publique à faire respecter les lois ». Non sans rappeler le danger dans lequel est plongée la biodiversité gabonaise.

 

Ce n’est pas tout, font-ils observer, il y a absence d’un système de traçabilité fiable et d’une cellule d’aménagement au sein des entreprises forestières. Selon eux, la mainmise des cabinets ministériels font en sorte que les entreprises forestières ne se conforment pas aux normes. Tout comme les agents publics chargés du contrôle se livrent à la corruption, en déclarant de faux rapports. Toute chose qui a un impact sur la traçabilité et la gestion durable des ressources.

 

A l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts, les élèves relèvent un problème d’effectif, d’équipement, de logistique et de formation appropriée. En effet, expliquent-ils, les profils formés par l’ENEF sont plus adaptés au secteur public qu’à celui dit privé. Toute chose qui ne favorise pas l’entreprenariat dans le secteur. « Or, les spécialités de l’école doivent être orientées vers des compétences entrepreneuriales pour mieux servir le secteur ».

 

Ils invitent, en plus du gouvernement de la Transition, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) à trouver une solution définitive à leur situation administrative.

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