Quelques membres du SYNEPFOP lors de l'assemblée générale
Le syndicat national des enseignants et du personnel de la formation professionnelle (SYNEPFOP) s'est réuni hier mercredi 7 juin courant, dans l'enceinte du complexe Basile Ondimba d'Oloumi pour faire le point sur le préavis de grève déposé la semaine dernière sur la table de la tutelle. Une assemblée générale au cours de laquelle, les enseignants ont manifesté leur mécontentement suite au silence observé par la Direction générale. Cette situation jugée inacceptable par les enseignants, pourrait toutefois entraîner ces derniers à paralyser l'enseignement professionnel dès ce vendredi 9 juin.
Le silence de la tutelle est perçu comme un mépris par le SYNEPFOP, qui pourrait dès ce vendredi 9 juin, donner une réponse forte à ce mutisme. C'est la décision prise à l'unanimité par les enseignants et le personnel de la formation professionnelle qui réclament dans leur cahier de charge un point essentiel: la régularisation des situations administratives des contractuels, qui sont une catégorie du personnel qui a été embochée par l'agence et payée par l'agence.
"Depuis le dépôt du préavis de grève, nous n'avons eu aucune séance de travail avec la tutelle. De ce fait, nous avons jugé utile de faire un point à mi-parcours, a indiqué Prince Prosper Engonga, secrétaire général du SYNEPFOP. Lequel a poursuivi " la situation de ces contractuels est la même depuis des décennies. Ils sont à la même catégorie depuis plusieurs années. Pas d'avancement, pas de reclassement. Cette question est sur la table de la Direction générale et il se trouve que cette dernière est complètement muette. Nous avons renvoyé notre assemblée générale à ce vendredi pour décider du déclenchement de la grève ou pas".
A Libreville comme à l'intérieur du pays, cette assemblée générale est très attendue par les enseignants et le personnel de la formation professionnelle qui disent être prêts à tout fermer.
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