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Enseignement supérieur : Le SNEC exige une année blanche

IMG Le bureau du Snec-UOB.

La demande est pressante, le Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC) section UOB attend du gouvernement qu’il décrète une année blanche. Cette  demande a été faite le 1er février dernier. Ce temps devrait être mis à profit pour reconstruire l’université, régulariser les situations des enseignants et chercheurs, et éviter aux uns et aux autres de contracter la Covid-19.

 

« Nous demandons que 2020-2021 soit une année blanche parce qu’elle n’a pas encore débutés ». Le président du SNEC-UOB, Mathurin Ovono Ebé, n’est pas allé par le dos de la cuillère pour demander au gouvernement gabonais de décréter une année blanche.

 

A la faveur d’une conférence de presse, le président du SNEC a pris la peine d’expliquer les mobiles de cette interpellation : « Le contexte sanitaire international aiderait les décideurs à prendre le courage politique de fermer l’université et d’entreprendre les travaux. De régulariser tout ce qu’il y a à régulariser au sein de l’Université Omar Bongo, de construire tout ce qu’il y a à construire. Fermez l’université ne serait-ce que pour des raisons sanitaires ».

 

Les problèmes décriés sont les mêmes dans toutes les universités du pays car à l’USTM, « Le ministère a promis la réfection de ces bâtiments à hauteur de 800 millions de francs CFA et jusque-là nous attendons le démarrage des travaux. A ce jour, rien n’est fait »,  fait observer Florent Nguema Ndong, président SNEC-USTM au cours de la même conférence de presse. Reste à savoir si le gouvernement va accéder à cette requête.

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