Mathias Otounga tente de se déresponsabiliser.
L’heure est aux demandes d’explication au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) après les évènements d’Okondja où des jeunes se réclamant du parti au pouvoir se sont illustrés dans les insultes, menaces et autres actes visant à empêcher et à perturber la tournée politique d’Alexandre Barro Chambrier. Alors que ces actions qui mettent à mal le vivre-ensemble et la cohésion sociale ont été condamnées aussi bien dans l’opposition que dans la majorité présidentielle, au Parti démocratique gabonais des sanctions sont envisagées à l’encontre des responsables du PDG à Okondja.
En ligne de mire, le ministre de la Décentralisation, Mathias Otounga Ossibadjouo. Lequel est ouvertement accusé d’avoir donné aux jeunes « délinquants » les ordres et les moyens de mener cette campagne contre celui qu’il a qualifié « d’invité indésirable ». Sauf que pour sauver sa peau, Mathias Otounga Ossibadjouo serait prêt à liquider certains cadres du parti. Au point de les faire porter le chapeau de ce scandale.
Il n’en est pas question. Les responsables du PDG à Okondja ouvrent la bouche pour indiquer que les audios qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux visant à les accuser ne sont autres que des montages émanant du ministre, Mathias Otounga. « Il a lui-même simulé ces conversations pour donner l’impression de n’être pas le responsable de ce qui s’est passé mais surtout pour se faire passer pour la victime d’un complot organisé par les autres membres du PDG à Okondja. », dénonce une source.
Or poursuivent les mêmes sources, Mathias Otounga doit être désormais demis de ses fonctions au sein du gouvernement et de ses responsabilités politiques au sein du Parti. « Pour moins que ça, de nombreuses autres personnalités ont été sanctionnées. », fustigent les cadres du PDG à Okondja. Chaud devant.
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