Les vidéos et les images font le tour des réseaux sociaux depuis ce jeudi 10 juin. Les cinq agents recrutés sur le site Ramsar dans le Bas Ogooué à Lambaréné et leurs familles ont décidé d’élire domicile dans les locaux de l’agence. Ces agents affectés sur le projet PAZZ ( Projet d’Appui au Zone Humide), n’ont plus reçu leur salaire depuis trois mois. Conséquence, comme des vulgaires mendiants, ils ont été jetés à la rue par leurs différents bailleurs.
Et comme si cela ne suffisait pas, les agents désormais voués à la précarité, sont désormais sans emploi puisque le projet PAZZ sur lequel il été affecté a pris fin au mois de mai. D’après une source à l’Agence nationale des parcs nationaux, cette situation révèle de l’amateurisme avec laquelle sont gérés au quotidien les projets de ce type par les dirigeants de l’Agence nationale des parcs nationaux et le ministère des Eaux et Forêts. « C'est grâce au financement de la Banque Mondiale que certains projets notamment les projets GeFache assurent le paiement des salaires des agents recrutés. Or, il se trouve que les financements sont désormais bloqués et les agents ne savent plus à quel saint se vouer. » témoigne la même source.
La gestion des projets à l’ANPN est d’autant plus catastrophique que la banque mondiale dans le cadre du projet Ramsar a tout simplement décidé de ne pas poursuivre son financement, indique une autre source à l’ANPN. Il n’en fallait pas plus pour que les acteurs de la sociétés civiles montent à nouveau au créneau pour fustiger la gestion du département des Eaux et Forêts par le ministre Lee White. « Au lieu de commander les Publi reportage ces agents ont besoin des solutions pour leurs problèmes qui durent déjà des mois sinon des années. C’est sur le terrain des solutions aux problèmes qui se posent dans votre département, Monsieur Lee White, et non sur la communication pour votre image écornée par les scandales. » dégaine Marc Ona Essangui, le Sécrétaire exécutif de l’ANPN.
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