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(Fonction publique) Régularisation des situations administratives : 80 000 agents attendent de vivre dans la dignité et le respect

IMG Le ministère de la Fonction publique au coeur de toutes les attentes.

Réunis dans le collectif des agents publics gabonais, des agents de la Fonction publique sont à nouveau montés au créneau pour inviter le gouvernement de la Transition à régulariser leurs situations administratives respectives, ce, après 12 ans d’attente pour certains.

 

D’ici peu le Gabon pourrait vivre une colère des agents de la Fonction publique si le gouvernement de la Transition ne s'attèle pas à régulariser leurs situations administratives respectives. Il s’agit de 80 000 agents qui sont en attente de la régularisation de leurs situations administratives respectives depuis 12 ans. La grande majorité réclame le paiement des rappels soldes.

 

Si l’ancien régime n’avait pas pu régulariser leurs situations administratives respectives, les agents comptaient énormément sur le nouveau régime militaire qui s’est installé au Gabon. Sauf que six mois plus tard, force est de constater que lui aussi traîne le pas sur la régularisation de leurs situations administratives respectives. « C’est pourquoi nous sortons de notre réserve pour, une fois de plus, interpeller les nouveaux dirigeants quant à la volonté imminente de résoudre ces problèmes », dégaine un membre du collectif.

 

Il faut dire qu’ils avaient espéré voir leur situation connaître une évolution au lendemain du paiement des bourses aux élèves et la régularisation de la situation des retraités, mais rien jusque-là. « Nous avons trop souffert. Dans le lot, il y a des fonctionnaires qui attendent depuis 18 ans, d’autres depuis 1, 2, voire 13 ans sans être seulement intégrés. Nous disons qu’il est vraiment temps qu’on s’occupe de nous, car on ne peut continuer à tirer le diable par la queue. Nos attentes et notre impatience sont à la hauteur des meurtrissures que nous subissons depuis toutes ces années à cause de l’incurie des gouvernants passés qui n’avaient certainement pas pensé à résoudre nos problèmes », rajoute la même source.

 

S’ils ne rendent pas les nouveaux dirigeants du pays coupables de leur situation, ils les invitent à remédier à cette situation, car, pour eux, le temps presse. « La bombe sociale est l’arme la plus dangereuse dans le pays. Nous osons croire que vous que vous avez pris la mesure du problème et que vous vous attelez avec toute l’énergie nécessaire pour le résoudre. Au nombre des actions déjà menées par le CAPG, il y a, entre autres, un sit-in au Rond-point de la Démocratie à Libreville et le lancement d’une pétition ayant recueilli 13 000 signatures à travers le pays. Nous avons mené ces actions, parce que nous voulions plus que tout en finir avec cet état de quasi-clochardisation dans notre pays », a déclaré un des agents dépassé par cette situation.

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2 Commentaires

Hervé - Apr 10, 11:19

Je soutiens farouchement la revendication du collectif et syndicats des agents publics. Personnellement, j'ai vu ma situation bouger pour la dernière fois en 2014. Ma petite sœur est en attente du poste budgétaire du ministère de l'intérieur depuis 12 ans. Qui est plus gabonais que qui pour ne pas bénéficier des richesses du pays quand on observe les mêmes familles diriger de générations en génération.

Hervé - Apr 10, 11:19

Je soutiens farouchement la revendication du collectif et syndicats des agents publics. Personnellement, j'ai vu ma situation bouger pour la dernière fois en 2014. Ma petite sœur est en attente du poste budgétaire du ministère de l'intérieur depuis 12 ans. Qui est plus gabonais que qui pour ne pas bénéficier des richesses du pays quand on observe les mêmes familles diriger de générations en génération.


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