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(Fougamou): Les proches de Djenebou Magassa bientôt en route pour Mimongo

IMG La petite Djenebou demeure introuvable.

Les proches de la fillette de 3 ans, Djenebou Magassa, enlevée le samedi 8 Août 2020 à Fougamou, envisagent avoir recours aux services de Ghéanga alias Anana, un puissant maître spirituel habitant le Village Yeno situé à 21 Km de Mimongo.

Par Wilfrid Kombe Nziengui

 

Près d'une semaine après l'enlèvement de la fillette de 3 ans, Djenebou Magassa de nationalité Malienne, les proches de cette dernière multiplient les actions afin de retrouver leur bout de choux. Après des marches et des recherches infructueuses,  les parents de Djenebou se disent prêts à toutes les éventualités. Les prochains jours, ils envisagent se rendre à Yeno,sur la route de Mimongo à la rencontre d'un puissant maître spirituel, reconnu pour sa vision et pour avoir sorti plusieurs familles de ce genre de problèmes.

 

« Les parents de la petite sont dépassés. Ils ne savent plus à quel saint se vouer pour retrouver leur enfant. Ils sont fatigués des petits sit-in surtout que les forces de l'ordre et de sécurité empêchent toutes les marches de protestation. Pour l'heure, leur espoir est dû côté de Yeno, chez M. Ghéanga, un maître spirituel très puissant »,  indique une source proche de la famille de la fillette.

 

Ghéanga a plusieurs fois été sollicité dans la résolution de certains cas de disparition. En 2011, son action avait sauvé la vie à une fille de 8 ans portée disparue à Mouila. Elle avait été retrouvée dans une maison au quartier Ilimb, au 1er arrondissement de la commune de Mouila quelques temps plus tard, grâce aux orientations de ce maître spirituel. Son ravisseur, un certain Mombo Doukaga, avait été conduit en prison avant d'être libéré quelques années après.

 

En 2017, lors de la disparition des deux enfants à Mokabo, à 18 km de Mouila, le même Gheanga avait une énième fois été sollicité. Mais cette fois, le procureur avait interdit aux parents de ratisser la maison ésotérique indiquée comme étant le lieu où les enfants étaient gardé-vifs avant d'être sacrifiés pour l'inauguration d'une autre maison ésotérique située au quartier Bavanga à l'entrée de la ville.

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