Ils sont désormais en guerre ouverte contre une structure qui brille par son opacité dans la gestion de la crise sanitaire qui découle de la propagation dans le pays de la pandémie du Covid-19. Les promoteurs des médias privés, se sont retrouvés le jeudi 16 avril dernier, pour dénoncer le fait que le Comité de surveillance refuse d’intégrer l’ensemble des médias dans le plan de communication. Thierry Mebalet Etoughe et les siens ne comprennent pas cette volonté du Copil de restreindre les canaux de communication alors que d’importants moyens financiers et matériels sont débloqués par l’Etat pour assurer le volet communication de la riposte.
Comme il fallait s’y attendre, le Copil n’a pas daigné répondre à cette attaque. Mal l’en a pris puisque quelques heures plus tard ( le vendredi à 19 heures), Guy Patrick Obiang donne une communication dans laquelle il annonçe la fuite d’un patient de la quarantaine au Centre hospitalier universitaire de Libreville. D’après, le porte-parole du Copil, il s’agirait d’un journaliste. Dans les minutes qui suivent cette déclaration, la toile s’enflamme en associant faussement l’image de Franck Mandoungou, un journaliste non atteint par la maladie, à l’identité du patient contaminé. En dépit du démenti apporté par ce dernier, le mal est fait. Inacceptable.
Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère des promoteurs de médias qui vont fustiger une nouvelle fois la légèreté avec laquelle Guy Patrick Obiang et les siens gèrent la communication du Comité de surveillance. Les promoteurs vont indiquer que de tels manquements n’auraient pu avoir lieu si tous les acteurs étaient associés. Ce qui fait dire à un autre confrère, Judex Mamfoumbi, que Luc Leyi n’est pas un journaliste comme l’affirme le Copil mais un monteur, graphiste et réalisateur ayant fait ses preuves à la TV Nour, à TVS et à TV+.
Pire, des investigations menées auprès des proches du Luc Levis, il en ressort que ce dernier aurait justifié son départ de la quarantaine du fait de l’absence de soins et des conditions misérables tout au long de son séjour ( neuf jours) au Chul. D’après plusieurs sources, Luc Leyi accuse désormais le Copil de procéder à une campagne de dénigrement en son encontre alors qu’il exige tout simplement de meilleures conditions de traitement. Preuve que le Copil n’a pas dit toute la vérité dans cette affaire. Guy Patrick Obiang et les siens sont désormais rattrapés par la gestion catastrophique du dossier.
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