Il y a quelques mois encore, Jean Ping faisait pleinement confiance aux démarches diplomatiques, pour parvenir à récupérer la victoire volée en 2016. Mais aujourd’hui, le président de la Coalition pour la nouvelle République a désormais changé de ton. A la faveur d’une déclaration de presse qu’il a donnée ce matin, il n’a pas fait dans la fine bouche en déclarant qu’Ali Bongo n’est plus en capacité d’exercer le pouvoir qu’il a usurpé en 2016. Si aux yeux de Ping, l’état de santé d’Ali Bongo amène aujourd’hui à affirmer que le locataire du bord de mer « ne dirige plus rien », il relève cependant que différents « clans », « gangs » décident à la place et imposent au Gabon et à son peuple le tourment, la destruction, le discrédit, la honte… la descente aux enfers.
Comment en sortir ?
Jean Ping réaffirme sa ferme volonté de mener le combat pour l’alternance jusqu’au bout : « Nous devons tous savoir qu’à cet instant où je m’adresse à vous et investi de la mission qui est la mienne par les vivants et les morts, de toute mon âme, je suis tourné, en cette fin d’année 2019, vers l’aboutissement de ce combat ». En effet, Jean Ping n’exclut pas, pour y arriver, l’option d’une révolution populaire : « Après avoir longtemps fait barrage contre toute tentation de jeter qui que ce soit en pâture ou à la vindicte populaire, je dis au peuple gabonais, que si nécessaire le temps est venu de désigner l’ennemi, de se lever et de marcher ».
Il y a quelques mois encore, Jean Ping faisait pleinement confiance aux démarches diplomatiques, pour parvenir à récupérer la victoire volée en 2016. Mais aujourd’hui, le ton du président de la Coalition pour la nouvelle République a désormais changé de ton. A la faveur d’une déclaration de presse qu’il a donnée ce matin, il n’a pas fait dans la fine bouche en déclarant qu’Ali Bongo n’est plus en capacité d’exercer le pouvoir qu’il a usurpé en 2016. Si aux yeux de Ping, l’état de santé d’Ali Bongo amène aujourd’hui à affirmer que le locataire du bord de mer « ne dirige plus rien », il relève cependant que différents « clans », « gangs » décident à la place et imposent au Gabon et à son peuple le tourment, la destruction, le discrédit, la honte… la descente aux enfers.
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