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Gouvernance universitaire : le Petit Prince Consort humilie le Pr Ropivia

IMG Ropivia devrait démissioner pour sauver son honneur et défendre sa gestion.

Le Coordinateur des affaires présidentielles vient, dans une lettre de recadrage, remettre, au vu et au su de tous, en cause la gestion actuelle de l’université Omar Bongo par le Pr Ropivia.

Si l’actuel recteur de l’Université Omar Bongo accorde encore un peu d’importance à sa personne, il devra démissionner. Si du haut de son grade de Professeur titulaire des universités, Marc Louis Ropivia accepte une telle humiliation de la part d’un enfant qui est à des années-lumière de son niveau (fils du président soit-il), c’est que les diplômes et les savoirs n’ont plus d’importance. Noureddin Bongo Valentin, dans une lettre de recadrage adressée au ministre de l’Enseignement supérieur, remet ouvertement en cause la gouvernance du recteur de l’UOB.

 

 

Premier point de récriminations, les dernières nominations au sein du temple du savoir, lesquelles d’après le Coordinateur général des affaires présidentielles seraient publiquement contestées par Monsieur Louis Ropivia. Lequel, poursuit Noureddin Bongo Valentin, aurait pris un arrêté nommant Madame Patricia Okome comme conseiller en charge de la scolarité, usurpant, de ce fait, les attributions et missions du directeur de la scolarité. Nul besoin d’avoir le grade le plus élevé dans l’enseignement supérieur, pour comprendre que le fils d’Ali Bongo vient de traiter le très respectable et redouté recteur « d’usurpateur ».

 

Tout en rappelant au ministre Jean de Dieu Moukagni-Iwangou que l’autonomie administrative et financière dont jouit l’Université Omar Bongo ne saurait déroger à la force d’un décret présidentiel, le Coordinateur des affaires présidentielles ouvre le deuxième volet de sa correspondance sur la question de la gouvernance universitaire. Et là, c’est la catastrophe. Noureddin Bongo Valentin relève que les implications (pas très claires) de Ropivia dans la gestion du dossier des inscriptions auraient valu à ce dernier le rejet systématique de sa candidature au poste de recteur. Plus grave, la présidence de la République dit posséder certaines informations sur la comptabilité des universités nationales publiques.

 

 

Lesquelles informations mettent au grand jour des graves incongruités managériales, comme le fait de mettre en place un budget de 500 millions de Fcfa pour la célébration du cinquantenaire de l’UOB, au moment où celle-ci est en proie à d’énormes difficultés de fonctionnement. Nous ne sommes pas très loin des accusations de détournements de fonds et de malversations financières. D’ailleurs, ces soupçons prennent tout leur sens quand le fils d’Ali Bongo demande à son ministre de diligenter au plus vite des audits des établissements sous sa tutelle. Avant de rappeler qu’Ali Bongo conduit actuellement une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption. Ropivia est-il désormais dans l’œil du cyclone ?

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