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Société

Harcèlement sexuel et viol sur des élèves : le proviseur aurait déjà fait 16 victimes dans l’ensemble du pays

IMG Le proviseur du lycée public, Simon Oyono Aba’a de Bitam, aurait fait plusieurs victimes.

C’est un scandale sexuel qui n’a pas fini de faire parler. Le 8 mars dernier, le procureur de la République près le tribunal d’Oyem a fait une déclaration publique visant à donner plus de détails dans cette affaire  dans laquelle le proviseur du lycée public, Simon Oyono Aba’a de Bitam, a été récemment arrêté et gardé à vue dans les locaux de la police judiciaire.

 

Pour le maître des poursuites, le présumé coupable, Kisito Ondo Nzogobè, est poursuivi pour les faits de harcèlement et viol sur certaines de ses élèves.  L’enquête ouverte à  la suite d’une dénonciation anonyme a permis d’auditionner, à titre de renseignement, l’élève Mengue Allogho Claude Chancia, élève au lycée Simon Oyono Aba’a. Cette dernière qui est en classe de 1er A1B, âgée de 23 ans, ainsi que d’autres filles, ont dénoncé les actes de viol et de harcèlement sexuel posés par le proviseur, Kisito Ondo Nzogobè. 

 

«  Il ressort, en outre, que ce dernier aurait commis à Bitam des viols sur trois de ses élèves et des harcèlements sexuels sur plusieurs autres. Lesquelles sont toutes inscrites et scolarisées au lycée public Simon Oyono Aba’a (…) Pour l’instant, pour les besoins d’enquête et pour la sécurité des victimes, nous ne pouvons divulguer leurs identités » a rajouté Périne Ada Obiang, le procureur de la République.  Non sans indiquer qu’ «  à cette étape de l’enquête, nous comptabilisons 16 victimes dont une mineure âgée de 15 ans à Bitam. Sans compter les dénonciations faites dans d’autres villes du pays.»

 

Mieux encore, les autres éléments de l’enquête  ouverte par la Police Judiciaire de Bitam révèlent que le mis en cause avait déjà été condamné, le 4 février 2011, à Tchibanga, à 80 jours d’emprisonnement ferme. Ce, pour des faits d’incitation à l’avortement sur une de ses élèves.

 

Pour faire le point des victimes du présumé criminel sexuel,  les OPJ des villes de Bitam, Libreville, Tchibanga et Oveng sont actuellement mobilisés.

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