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Politique

Hôtel de ville : les présidents des groupes politiques dénoncent les manœuvres de déstabilisation de Léandre Nzué

IMG Le maire de Libreville en très mauvaise posture.

Coup de tonnerre à l’hôtel de ville, les présidents des groupes politiques membres du Conseil municipal volent au secours du maire en très sérieuse difficulté. Dénonçant un prétendu complot visant son éviction.

Qu’est-ce qui se passe réellement  à la tête de la mairie de Libreville ? Alors que depuis plusieurs jours des informations  liées à un éventuel  complot visant à déchoir Léandre Nzue de la tête du Conseil municipal circulent sur les réseaux sociaux et dans certains médias, ce jeudi 10 septembre en matinée les présidents des groupes politiques membres du Conseil municipal  ont organisé une déclaration de presse dans le but de dénoncer cette machination.  

 

Sans pour autant indiquer les identités des auteurs encore moins la coloration politique  des manœuvriers, l’alliance conduite par Raymond Placide Ndong Meyo, président du groupe municipal SDG,  dénonce « l’acharnement » dont est victime Léandre Nzué. Tout en indiquant ne pas apporter un jugement prématuré sur  les informations relatives à des auditions du maire au B2  et à une possible éviction suivie de son arrestation. 

 

Il ne fallait  pas être un clerc pour comprendre à travers ces propos qu’il y a derrière toutes ces informations un  fond de vérité dont se garde de commenter le groupe de présidents.  Le collectif va par contre s’offusquer du fait que toutes ces manœuvres ont lieu comme s’il n’existe plus de Conseil municipal à Libreville composé d’élus qui ont un mot à dire, si ce n’est à décider. 

 

Mieux, pour le porte-parole  du groupe des présidents, curieusement et malencontreusement «  nous voyons d’autres personnes décidées à ravir la souveraineté du Conseil municipal. Tout porte à croire que l’Etat n’a aucun regard sur le Conseil municipal. »  Et de poursuivre : «  depuis le début de notre mandat nous discutons certes fort (…) mais notre conseil municipal refuse d’être le réceptacle des guerres d’ailleurs.  Nous devons tenir fort pour protéger la souveraineté du conseil municipal comme le font d’autres institutions. C’est nous qui devons décider de Libreville, cette prérogative, ce pouvoir ne revient à nulle autre personne… »

 

A Louis, siège du Parti démocratique gabonais, cette déclaration de soutien est, comme il fallait s’y attendre, très mal perçue.  Car, à demi-mot, les présidents viennent de mettre à nu un prétendu complot de destitution qui se jouerait  au sein de cette formation politique  et au Palais du bord de mer. A la vérité le sort de Léandre Nzue semble être scellé.  A moins que…

 

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