Les agents de l'hôpital s'interrogent sur cette situation.
Les vacataires (médecins, psychologues, infirmiers) de l'hôpital de Campagne d'Akanda, recrutés dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, broient du noir. Ce personnel, en poste depuis mars 2020, accumule déjà trois mois sans salaire.
Par Klaïde Konzieka
Ils en sont à leur troisième mois avec les poches vides. Ce, malgré le budget conséquent mis à la disposition du ministère de la Santé pour faire face à la propagation dans le pays du Coronavirus. Les agents vacataires exerçant dans l’hôpital de campagne d’Akanda sont privés de salaire depuis trois mois (avril, mai, juin). Une situation extrêmement difficile pour les agents qui doivent quotidiennement subvenir aux besoins de leurs familles.
«Nous vivons une situation de précarité. Nous ne sommes pas payés depuis trois mois. C'est compliqué » laisse entendre un agent de l'hôpital. Avant d’indiquer ne pas comprendre cette forme de maltraitance. Surtout qu’aucune explication n’a été donnée pour justifier dans un premier temps la réduction des salaires et par la suite les arriérés dans le paiement des émoluments. Malversations ? Détournements de fonds ? Tensions de trésorerie ? La direction de l’établissement reste muette.
Conséquence, plusieurs voix s’élèvent pour en appeler à un audit des fonds mis à la disposition du ministère de la Santé pour lutter contre la Covid-19.
(Affaire à suivre)
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