Plusieurs habitations ravagées par les flammes.
Dix familles gabonaises ont passé leur première nuit à la belle étoile à la suite de l'incendie qui a ravagé leurs habitations le lundi 16 août dernier aux environs de 22 h à Nzeng-Ayong, au lieu-dit ''hôtel de la Can'', au 6e arrondissement de Libreville.
Par Klaïde Konzieka
Un incendie d'une rare violence vient de faire de nombreux sans-abris. Il s'est déclaré dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 août 2021 ravageant à son passage dix habitations, situées non loin de la résidence du premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. Selon des informations recueillies sur place, l'incendie a été provoqué par un court-circuit qui s'est produit dans la chambre d'un des locataires au moment où les occupants se trouvaient au salon. Lesdits propriétaires ont été surpris par la présence d'une grande flamme qui s'est rapidement propagée dans la pièce. « Nous n'avons même pas eu la possibilité de récupérer quelque chose. Tout a été ravagé par le feu. Nous avons juste pris les enfants et nous avons lancé l'alerte aux voisins», explique une victime.
Les efforts des sinistrés auxquels se sont joints les jeunes du quartier pour sauver ce qui pouvait l'être encore ont été vains en raison de la violence des flammes et du fait que l'eau, pour faire face à ce genre de situation, est une denrée rare dans cette partie de la capitale gabonaise. Les sinistrés ont donc tout perdu.
Alertés, les sapeurs-pompiers sont arrivés avec beaucoup de retard, alors que le feu avait déjà presque tout consumé sur son passage. Rappelons que l'incendie s'est produit à quelques encablures de la résidence du premier ministre Rose Christiane Ossouka. « Nous attendons croiser madame Ossouka pour qu'elle nous vienne en aide. Mais nous restons quand même sceptiques quant à l'aboutissement d'une telle solicitation », indique un habitant.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires
