C’était prévisible. Tout est actuellement mis en œuvre pour faire taire les leaders syndicaux et de la société civile qui refusent de cautionner la gestion calamiteuse du pays. Jean Rémy Yama a été placé hier sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville pour sa responsabilité supposée dans l’affaire d’abus de confiance au sujet de la redistribution des parcelles aux enseignants.
Une instrumentalisation pure et simple par le pouvoir d’une affaire qui avait été classée sans suite par l’ancien procureur de la République, condamne la coalition des leaders de la société civile présente hier au tribunal de Libreville.
« Ce soir il a été décerné à l’encontre de Jean Rémy Yama un mandat de dépôt pour une affaire classée. Un dossier vide. Le plan d’exécution des leaders syndicaux commencé par l’incarcération de Jean Rémy Yama. (…) La persécution a commencé. Le Gabon est loin d’être un Etat de droit », fustigent les leaders de la société civile dans une vidéo enregistrée au tribunal. Non sans appeler tous les travailleurs et les organisations de la société civile à la mobilisation et à une grande réunion de crise ce jeudi 3 mars 2022.
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