IMG-LOGO
Accueil Article Justice : Akolly veut la tête de Me Aimery Bhongo Mavoungou
Société

Justice : Akolly veut la tête de Me Aimery Bhongo Mavoungou

IMG Le juge, Paulette Ayo Mba Akolly.

Elle vient d’engager une procédure disciplinaire auprès de l’Ordre des avocats contre le conseil d’Ali Bongo. Le juge Akolly estime que l’avocat du chef de l’Etat est à l’origine de sa sanction en août 2019.

Elle n’en démord pas. Bien au contraire, Paulette Akolly, ancien premier président de la  Cour d'Appel judiciaire de Libreville compte obtenir la tête de toutes les personnes qui ont contribué à sa chute dans le cadre de l'affaire Ali Bongo Ondimba contre le collectif “Appel à agir ”. Pour avoir jugé recevable la demande du collectif citoyen, lequel   demandait que le président de la République  se soumette à un examen médical après son accident vasculaire cérébral à Ryad, la juge avait écopé d’une sanction disciplinaire de la part de son ministère de tutelle.  Le Secrétaire général du ministère de la Justice estimait dans sa déclaration donnée en août 2019,  que le juge Akolly avait manqué « aux convenances de son état de magistrat ».

 

Onze mois après, la juge réputée teigneuse, lance la contre offensive on faisant remarquer par le biais de ses avocats les écueils de la procédure ayant abouti  à sa sanction. Elle vient pour ce faire, de lancer trois procédures disciplinaires auprès de l'Ordre des avocats et le bureau national des huissiers contre Me Aimery Bhongo Mavoungou (conseil d’Ali Bongo dans ce dossier) et Me Mhintcho Soufiano Mohamed (huissier de justice mandaté).

 

 

La juge accuse ouvertement Me Bhongo Mavoungou  d’être l'instigateur du conflit ayant opposé la cour d'Appel à la cour de Cassation, par le biais « de son pourvoi en cassation dont il connaissait parfaitement le caractère contre nature ».  En plus de  s’être largement répandu en propos de toute de sorte dans les chaînes de télévisions internationales (TV5 Monde, France 24). L'avocat d'Ali Bongo serait également accusé d'avoir multiplié des procédures nuisibles à  l’encontre du juge.

 

Quant à l'huissier de justice instrumentaire, Me Mhintcho Soufiano, il lui est reproché de s'être fait passer pour un membre de la famille de madame Akolly, pour faire notifier au gardien des lieux, l'un des actes de procédure. Ce qui constitue, pour le juge, un abus de droit manifeste. En plus de reprocher à ce dernier, de s’être  permis, d’avoir fait commandement à un président de juridiction, au nom de son client, de se retirer d’une affaire en violation flagrante du code de procédure civile et du respect de la hiérarchie.

 

Reste qu’au regard de l’identité du client (Ali Bongo) plusieurs magistrats estiment que ces procédures sont vouées à l’échec.

 

(Affaire à suivre)
 

 

 

 

 

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires