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Economie

L’entreprise Belge au bord de la faillite : Siat-Gabon n’est plus capable de payer les salaires de ses agents

IMG Siat Gabon au bord de la faillite.

Siat Gabon connait, depuis 2020, une descente aux enfers, qui a pour conséquence des salaires impayés au personnel.

 

La preuve de la descente aux enfers de Siat-Gabon, la vente de son siège situé au Camp de police en plein cœur de Libreville, pour occuper un siège insignifiant au quartier Louis dans le premier arrondissement de la commune de Libreville d’une part, et les salaires impayés à son personnel d’autre part. Pour les  agents rencontrés par notre rédaction, il s’agit de plusieurs mois de retard de salaire. Et leur calvaire dure depuis la période de la Covid-19, en 2020. Avant cette période, l’entreprise belge se portait bien et bénéficiait de certains avantages dans les milieux du fisc, dont l’exonération douanière, d’impôts et de la TVA.

 

Mais la Covid-19 étant passée par là, les gestionnaires de l’entreprise ont perdu le contrôle. La situation s’est davantage accentuée avec l’arrivée au top management de l’entreprise du beau-fils de Pierre Vandebeeck, un certain Gert Vandermissen. Lequel, aux dires d’un cadre de la boîte, pour n’avoir pas su relever les défis, a donc été éjecté.

 

Exerçant dans le palmier à huile et l’élevage du bovin, la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (Siat-Gabon) avait, pour ambition, la diversification de l’économie gabonaise, avec de nombreux investissements dans le pays. Ayant échoué dans ce domaine, l’entreprise belge a donc vendu ce secteur à une société sud-africaine. Là aussi, dénoncent des sources, la vente a été mal ficelée du fait des ambitions démesurées du beau-fils du grand patron belge.

 

Conséquence, l’entreprise traverse une situation difficile avec à la clé des grosses difficultés financières. En plus d’être désormais locataire, Siat Gabon, qui a, entre-temps, changé de nom, en devenant Agrosbusiness, pour échapper à la fiscalité, est incapable de payer les salaires de ses agents. Ces derniers cumulent plusieurs mois de salaires impayés. De plus, il est fait état d’une marginalisation de la main-d'œuvre locale, depuis que l’entreprise belge s’est débrouillée à faire rentrer des anglophones dans des conteneurs à caoutchouc.

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