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L’ Institut africain d’informatique : La fin du calvaire n’est pas pour demain

IMG L' IAI tombe en ruine.

En proie à de nombreuses difficultés de fonctionnement, et même de financement, l’Institut africain d’informatique a toujours du mal à sortir de sa léthargie. Et comme pour montrer que la fin de son calvaire n’est pas pour demain, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou a été viré, au moment où ce dernier procédait à l'installation de la commission devant proposer et trouver des solutions pour une sortie de crise.

 

A peine nommé au gouvernement Jean-Pierre Douckaga Kassa va devoir faire face à une équation, celle de restructurer l’Institut africain d'informatique (IAI). Situé dans le cinquième arrondissement de Libreville, IAI est actuellement plongé dans un coma profond. Ce, depuis de longues années. Les conditions actuelles de l'école ont été à l’origine de plusieurs mouvements d’humeur des étudiants, et même du corps enseignant.

 

Créé, il y a plus de trois décennies aujourd’hui, IAI ressemble à tout, sauf à un cadre d’apprentissage digne de ce nom. Bâtiments délabrés et entourés de hautes herbes, outils de travail obsolètes. Le matériel ne répond plus aux normes.

 

Ce n’est pas tout. En plus des conditions de travail jugées exécrables, le corps enseignant et administratif ne sait plus où donner de la tête avec plusieurs mois d’arriérés de salaire et de prime. « Nous avons démarré l’année 2020-2021 dans des conditions très difficiles. Nous n’avons pu la poursuivre qu’après avoir conclu avec la Direction de l’établissement un protocole d’accord, dans l’espoir d’avoir un minimum de garanties sur les conditions de travail », souligne un enseignant.

 

Devant cette situation, les étudiants et les encadreurs espéraient qu’un jour le gouvernement, à travers ministère de l’Economie numérique, prendrait ses responsabilités. Il n’en est rien. « Nous avons exigé l’organisation d’un conseil d’orientation, mais rien n’a été fait », déplore notre interlocuteur.

 

La fin du calvaire dans cet établissement n’est pas pour demain. D’autant que les évictions d’Edgar Mboumbou Miyakou et sa ministre déléguée, Gisèle Akoghe interviennent, alors que  ces derniers installaient une commission devant trouver et proposer des solutions pour une fin de crise dans 5 mois. Ladite commission, indique un membre de l’administration de l’école, a pour but de se pencher sur les différents mécanismes capables de corriger les dysfonctionnements et de permettre ainsi à l’institut de poursuivre ses programmes de formation des élites dans les métiers du numérique.

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