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La Calotte ou le degré zéro du journalisme : Réponse aux vomissures d’une presse de caniveau

IMG L' article de la Calotte à l'encontre du directeur de publication de la Cigale Enchantée.

Habib Antoine Bibalou, le fondateur décédé de ce journal, doit se retourner dans sa tombe quand il voit de la haut ce qu’est devenu son canard.  Ce journal, naguère reconnu pour la qualité de ses investigations et son sens élevé du respect des règles d’éthique et de déontologie, est devenu un chiffon aux mains des imposteurs anonymes tapis au Palais du bord de mer. Des hommes sans scrupules, incapables d’assumer à visage découvert la responsabilité de leurs écrits si tant est que l’on puisse qualifier ces niaiseries  d’écriture journalistique.

 

Pour quelques billets de banque, voilà que le frère aîné du fondateur de la Calotte, Charles Steeve Bibalou, a confié la rédaction du journal à des charognards du Palais qui confondent la force des arguments à l’insulte. L’information à la diffamation. L’éthique à la médisance et au dénigrement. Le tout avec la bénédiction tacite de la Haute autorité de la communication (HAC) qui se garde de suspendre ce média alors que la même autorité fait feu de tout bois quand il s’agit de la presse libre qui refuse de cirer les pompes d’Ali Bongo et sa horde d’affidés.  Tout en prenant acte de cette régulation à géométrie variable, la rédaction de la  Cigale Enchantée et de Top Infos Gabon a décidé de rendre coup pour coup.

 

Dans sa parution du 3 mai dernier, La Calotte a cru bon de  traiter le directeur de publication de la Cigale Enchantée «  de gratte-papier ». Orca Boudiandza Mouele serait, d’après La Calotte, quelqu’un qui n’est pas du métier et qui serait arrivé dans la corporation journalistique  comme «  un cheveu dans le nyembouè ».  En plus d’être un prête-nom au service de personnalités  dans l’ombre.  Voilà le degré zéro du journalisme ! Parce que si les auteurs de ces articles avaient pris la peine d’investiguer, de vérifier l’information, avant de publier de telles inepties, ils se seraient vite rendu compte que celui qu’ils traitent "d’imposteur"   est titulaire d’un Master II en Sciences de l’information et de la communication option journaliste politique. Il suffisait  de se rendre à l’Université Omar Bongo pour obtenir les copies de ces diplômes à défaut d’interroger  quelques-uns de ses condisciples qui occupent des postes de responsabilités dans les rédactions.  

 

Mais bon c’est trop demander à des gens qui ne sont même pas capables de s’assumer. Des miséreux qui, pour certains, dormaient dans les sièges de rédaction parce que chassés de leurs maisons pour des loyers impayés. Des pseudos journalistes, ni foi ni loi,  qui pourrissent cette profession noble en allant s’allonger dans les bureaux pour quelques subsistes. Des gens qui ont vendu le peu d’honneur que l’on pouvait encore leur témoigner pour devenir des écrivaillons du Palais.  Ces journalistes  peuvent remercier un code de la communication permissif qui donne à n’importe qui le titre de journaliste parce qu’au bout de quelques années il a rasé les murs des rédactions.  Vous êtes la honte de cette corporation !

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