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Politique

La communauté internationale complice de la dictature au Gabon

IMG Deux images et des contrastes évidents.

Au moment où se tient à Libreville, le sommet de la CEEAC, le peuple gabonais demeure dubitatif quant à la réalité sur la santé d’Ali Bongo.

L’actuel sommet extraordinaire de la CEEAC (Communauté économiques des Etats de l’Afrique Centrale) vient à point nommé pour confirmer cette appréciation. Selon Wikipédia, « le terme de communauté internationale est une expression politique désignant de façon imprécise un ensemble d'États influents en matière de politique internationale ».

Au Gabon, on va considérer que l’attitude des représentants des organisations internationales (ONU, Union européenne, etc.) ou les ambassadeurs de France, d’Italie ou des Etats-Unis reflète le point de vue de cette fameuse « communauté internationale ».

Depuis le retour de convalescence  supposée ou vraie d’Ali Bongo Ondimba, nous avons vu dans le quotidien très pro-gouvernemental, l’Union, des images des visites de chefs d’Etat africains, et ambassadeurs des pays dits amis du Gabon et autres personnalités de la « communauté internationale ». A y regarder de près, on peut se rendre compte que le visage d’Ali Bongo est à chaque fois différent. Emacié à certains moments, boursouflé et bouffi à d’autres. Mais le plus flagrant jusque-là, est la différence entre les photos publiées en l’espace d’une semaine. D’un Ali Bongo ridé, aux joues creusées et à l’aspect vieilli en compagnie de l’inénarrable Franck « le vache qui rit » Nguéma, nous avons à la une de l’Union datée du 11 décembre 2019, un Ali Bongo aux joues bien pleines qui respire la santé à qui on donnerait une cinquantaine d’années posant avec le président de la FIFA. De qui se moque-t-on ?

 

Depuis les vols successifs de 2009 et 2016 de leur vote et les massacres qui s’en sont suivis, les Gabonais voient clair le jeu de la « communauté internationale » qui n’a pas bougé le doigt une seule fois pour venir à leur secours. Bien au contraire ! L’UE continue à coopérer avec le régime en place comme si rien ne s’était passé même si la mission d’observation des élections dépêchée par cette même institution avait émis un sérieux doute sur les résultats proclamés par la cour constitutionnelle pour l’élection présidentielle du 27 août 2016. Le FMI continue à accorder des crédits au Gabon malgré la corruption massive constatée et connue des tenants du pouvoir.

Le comble du cynisme est quand les représentants de cette communauté internationale se pavanent en photos truquées avec un pseudo Ali Bongo en pleine forme. Qui croient-ils duper ? Les Gabonais ? Certainement pas. Les Gabonais savent parfaitement que c’est à coup de millions de francs CFA que ces images se font. Ni les bouffonneries du pseudo « dialogue intensifié » entre l’UE et les autorités illégitimes du Gabon (du 25/09 au 15/12/19), ni les parades des chefs d’Etat de la CEEAC à Libreville (du 16 au 18.12) ne réussiront à abuser les Gabonais qui, chaque jour, tirent un peu plus le diable par la queue…

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