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Société

La voleuse stylée serait-elle une cleptomane ou une prisonnière du glamour ?

IMG Pamphila Beyeni Djidji alias Nanou.

C’est désormais la question que se pose l’opinion publique quelques heures après la énième arrestation de Pamphila Beyeni Djidji alias Nanou. Cette femme âgée de 39 ans, mère de deux enfants et d’un petit-fils a été arrêtée par les éléments de la Brigade anti-criminalité  ( BAC) alors qu’elle avait tenté de s’introduire dans le domicile d’un particulier. Ce, en essayant  de défoncer la serrure avec un tournevis français et un outil en fer.  La vidéo retraçant la scène, prise par un membre de la famille qui était dans la maison, a vite  fait le tour des réseaux sociaux.

 

Au point que dans l’opinion l’on s’ interroge  sur la moralité de cette femme pourtant  radieuse et conquête  en apparence. D’autant que les premiers éléments de l’enquête ouverte à cet effet par la police ont permis d’établir que Pamphila Beyeni Djidji alias Nanou est une personne connue des services judiciaires pour avoir déjà été arrêtée et condamnée pour des faits  similaires.

 

Cette mère d’enfants serait-elle atteinte de cleptomanie ? C’est-à-dire d’un trouble qui l’emmène à ne pas résister au besoin de dérober  des objets de valeur ou sans valeur. "La cleptomanie correspond à une impulsion qui se traduit par une envie irrépressible de voler", explique Annick Ponseti, psychologue, membre de l’Association française de thérapies comportementales et cognitives (AFTCC).

 

Si, à  ce stade de l’enquête aucune analyse médicale n’affirme ni n’infirme   de ce que Pamphila Beyeni serait atteinte de cleptomanie, plusieurs indicateurs laissent tout de même penser que la concernée serait plutôt quelqu’un qui a pleinement conscience de l’acte de vol qu’elle pose. Contrairement à un sujet atteint de cleptomanie, Pamphila Beyeni Djidji ne dérobe pas des objets sans intérêt. Bien au contraire, les faits démontrent plutôt qu’il s’agit d’une personne qui planifie, organise et met en exécution un plan de vol dans des maisons des particuliers souvent dans des quartiers réputés chics comme Akanda.

 

De plus son style de vie  porté sur le clinquant, les artifices, le « paraître » semble indiqué que Pamphile Beyeni Djidji vole non pas pour satisfaire un besoin social urgent, tel que celui de se nourrir, mais  cambriole  parce qu’elle veut entretenir « une vie glamour ». Dans tout les cas,  il est souhaitable qu’ au delà de son inculpation à la prison centrale de Libreville, cette dernière bénéficie d’un suivie psychologique pour la ramener, peut-être, dans le droit chemin.

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