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Société

Le Gabon accusé de séquestration et de détention arbitraire dans l’affaire BLA, Jessye Ella Ekogha convoqué à Paris par la juge Elodie Meryanne

IMG Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence de la République.

Bien qu’il ait été condamné à 5 ans de prison ferme pour obtention de document administratif sur la base d’une fausse déclaration, Brice Laccruche Alihanga ne cesse de donner des insomnies au pouvoir en place.  Pour preuve, la commission rogatoire internationale visant à auditionner  à Libreville, les juges et autres autorités politiques gabonaises, par une juge française vient de porter  ses premiers fruits.

 

Selon Africa Intelligence, la juge française,  Elodie Meryanne, a délivré en mai 2021, plusieurs convocations à l’encontre de certains membres du cabinet d’Ali Bongo. Précisément du porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha.  Ce dernier, poursuit le média, a été entendu le 07 février, à Paris. Si  le collaborateur d’Ali Bongo a été auditionné par la magistrate française en tant que simple témoin, il demeure rajoute Africa Intelligence,   que des magistrats gabonais ont aussi reçu des convocations par l’entremise de l’ambassade de France. Il s’agirait de l’ancien procureur de la République, Olivier N’Zahou, actuellement avocat général à Franceville, et de l’actuel procureur de la République, André Patrick Roponat.  Gabonreview indique à cet effet, que ni l’un ni l’autre n’aurait effectué le déplacement pour la France.

 

Outre, les magistrats certains responsables de l’administration pénitentiaire auraient également reçu des convocations de la part d’Elodie Meryanne.

 

 

Le Gabon accusé de séquestration et  de détention arbitraire

 

La commission rogatoire ouverte par la juge  fait suite à une plainte déposée par l’avocat de Brice Laccruche Alihanga  en France pour séquestration et détention arbitraire. Sauf qu’à l’époque, en réplique à l’ouverture de cette action judiciaire, le porte-parole de la présidence de la  République rétorquait au micro de l’AFP que Brice Lacruche Alihanga était  un Gabonais jugé au Gabon, donc la justice française n’avait aucune légitimité à connaître de cette affaire. Ironie du sort c’est le même porte-parole qui a été le premier à répondre à la convocation de la justice française.

 

Du reste, Dominique Inchauspé, l’avocat français de BLA,  demandait, dans une correspondance en date du 12 mai 2021, envoyée aussi bien à l’Elysée qu’au Quai d’Orsay,  que «le pouvoir exécutif français s’empare de ce dossier et rappelle le Gabon au respect du droit. »

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