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Politique

« Le Mouvement Liberté Totale » demande que les personnes qui ont pillé le pays soient mises en dehors de la gestion de la chose publique

IMG Les membres du bureau de la plateforme citoyenne.

Jour après jour, ce mouvement lancé par des gabonais qui aspirent à une « liberté totale » au lendemain de la prise du pouvoir par les militaires, prend de l’ampleur. Les rangs du mouvement citoyen «  Liberté Totale » ne cesse de grossir. Une mobilisation sans doute  liée au discours de vérité  que tiennent Ndjieh Kévin Seffa (Coordinateur général du mouvement) et   Amis Kombo ( Porte-parole).

 

Le vendredi 12 avril dernier, à l’occasion d’une déclaration de presse,   le rassemblement a fustigé le fait que ceux qui hier ont conduit le pays dans le marasme  politique, financier et social soient toujours en situation de responsabilité. Une situation inadmissible, d’autant indique le mouvement, que ces gens ne sont pas capables de nous proposer autre chose « puisqu’ils feront toujours ceux qu’ils savent faire. »

 

Et d’ajouter : « dans le cas du Gabon, ces gens ont développé  une très  grande expertise en détournement de deniers publics. Ne leur demandons pas aujourd’hui d’avoir une gestion orthodoxe des finances publiques.  Ils ne sauront pas le faire ! »

 

Que faire ?

Pour le mouvement citoyen, il est crucial pour la gestion de la transition d’écarter systématiquement ces personnes pour une gestion sereine du pays. « Nous ne disons pas que ces gens ne sont pas des gabonais, mais qu’aujourd’hui, au delà du pardon qu’ils réclament à hue et à dia, qu’ils se mettent un peu en marge et investissent le butin accumulé durant toutes ces années, dans des structures qui emploieront des gabonais et permettront ainsi de participer au développement du pays. »

 

Insécurité et grâce présidentielle

Sur un tout autre plan, « Liberté Totale » sollicite du gouvernement la mise en œuvre d’une politique de réinsertion des anciens détenus. Notamment après le regain de violence et du climat d’insécurité au lendemain de la décision prise par le président de la Transition de gracier plusieurs détenus. « Que vaut la grâce présidentielle si dès le lendemain de son application des corps sans vie sont retrouvés un peu partout dans la ville ou quand les viols se multiplient ? », interroge la plateforme citoyenne.  

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