Le bureau du Snec-UOB fustige le mustisme de l'Exécutif.
Le Syndicat national des enseignants et chercheurs, section UOB « SNEC-UOB » en assemblée générale le 26 avril 2021, a décidé ne pas reprendre la craie pour le compte de l’année universitaire 2020-2021 si certains préalables ne sont pas respectés.
En assemblée générale, le 26 avril dernier, les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Université Omar Bongo ont décidé de boycotter la rentrée académique 2020-2021. Ces derniers estiment qu’une rentrée universitaire ne peut avoir lieu dans les conditions sanitaires actuelles dues à la Covid-19 en plus de dénoncer l’insuffisance des structures d’accueil et autres manquements.
Du coup, Mathurin Ovono Ébè (le président du Snec-UOB) et les siens exigent que dans l’immédiat le gouvernement procède à la mise en place d’une plateforme pour les enseignements à distance, l’adoption d’une véritable stratégie de lutte contre la Covid-19, la régularisation de toutes les situations administratives (arriérés de salaire, arriérés de vacations, recrutements et changement de corps). L’effectivité d’une rentrée académique est à ce prix, indiquent les enseignants.
Lors de cette rencontre, le Snec-UOB a, par ailleurs, indiqué ne plus reconnaître l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama Daouda, comme leur interlocuteur. D’autant plus « qu’il ne nous a jamais considéré comme tel », dégaine la section Snec-UOB.
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