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Les agents des Travaux publics en grève : Les véritables « dindons » de la farce !

IMG Les agents du ministère des Travaux publics toujours en grève.

Ils se sont toujours interrogés sur les raisons de l’absence de moyens tant financiers que matériels, pour qu’ils mènent à bien les projets en matière d’infrastructures. Les agents du ministère des Travaux publics se sont même retrouvés sur le carreau après la mise en place par Ali Bongo Ondimba de l’Agence national des grands travaux et des infrastructures (ANGTI). La semaine dernière, réunis en assemblée générale, les agents en grève ont donné un mois au nouveau ministre, Toussaint Nkouma Emane, afin de trouver des solutions aux revendications posées.

 

Sauf que le temps passe et rien n’arrive. Les agents, qui exigent le paiement des arriérés de la prime d’incitation à la performance et fustigent les mauvaises conditions de travail, sont, en réalité, les victimes de ce vaste réseau mafieux, dont la stratégie a toujours consisté à décapiter ce département, pour donner le champ libre aux entreprises étrangères.

 

Sans argent, ni matériels roulants adéquats, les Travaux publics sont incapables de procéder à l’entretien des routes. Les subdivisions provinciales, qui, hier, effectuaient un travail considérable en matière d’entretien routier à l’intérieur du pays, ont été tuées, pour que les majors étrangères du secteur des travaux publics se partagent les marchés. Tout ceci, avec la complicité des ministres corrompus.

 

La situation est si désastreuse que même les promotions sorties de l’Ecole des Travaux publics de Fougamou sont assises à la maison en l’absence d’intégration. Ce, alors que les bourbiers se multiplient à l’intérieur du pays. Comble de la cruauté, le nouveau ministre, au fait de toutes ces manigances, vient de demander aux agents en grève une trêve de deux mois. Une proposition refusée par des agents qui estiment qu’ils ne peuvent plus être les « dindons d’une farce » qui n’a que trop duré. Le ministre Toussaint Nkouma Emane n’a que deux semaines pour trouver des solutions à cette crise. « Nous sommes disposés à discuter avec la tutelle pour toute éventuelle proposition de solutions pour une sortie de crise », a relevé un responsable syndical.

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