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Société

Les agents sans salaire à l’Onsfag : La misère et encore la misère !

IMG Le général Sylvain Pangou, l’actuel directeur général de l’Onsfag.

Le couvercle serait près de sauter à l’aéroport de Libreville où le personnel de l'Office national de sûreté et facilitation des aéroports du Gabon enregistre pour certains agents 3 mois sans salaire et pour d'autres 4 mois.

 

Le spectre de la grève plane à l'aéroport de Libreville. Précisément à l'Office national de sûreté et facilitation des aéroports du Gabon. A l’origine de cette situation, les impayés de salaire. Alors que les agents contractuels cumulent déjà trois mois sans salaire, les agents publics sont eux à leur quatrième mois. C’en est trop pour le personnel qui menace désormais de bloquer toutes les activités si rien n’est fait pour régler la situation. « Si, d’ici à la fin de cette semaine, rien n’est fait, les agents pourront lancer un mouvement de  grève », fustige un des leaders syndicaux.

 

Une situation qui pourrait immédiatement provoquer le bouleversement des programmes d’avions. Ce fut le cas, l'année dernière, où un vol de la compagnie Air France avait été immobilisé des heures durant par les agents de sûreté en colère qui réclamaient le paiement dans l’immédiat de leurs salaires. Si la situation avait été immédiatement réglée, il est à craindre, cette fois-ci, le pire. D’autant qu’à ce jour, aucune réponse n’est apportée à cette crise.

 

La direction de l’Office rejette la responsabilité des retards de salaires aux services du Trésor public. Lesquels peinent à mettre à la disposition de cette structure les finances qui leur sont dus. « Les demandes de rallonge budgétaire ont souvent été émises, ce, depuis l'année dernière par la direction générale, sauf qu’il n’y aucun retour positif », renseigne une source proche de la direction. Conséquence, le général Sylvain Pangou, l’actuel directeur général de l’Onsfag, regarde, impuissant, la situation se dégrader. L’officier supérieur de la gendarmerie nationale ne sait plus comment maintenir la grogne du personnel plongé dans une précarité aux conséquences néfastes dans leurs foyers.

 

Du reste, certaines sources, contactées au Trésor public, indiquent que les services de la direction générale du budget ont fini de traiter le dossier de la rallonge budgétaire qui aurait même déjà reçu la signature du ministre dudit département. Curieusement, l'on déplore un blocage dans la mise à disposition des fonds sollicités par  l'Onsfag. A croire qu’une situation de chaos à l’Office profiterait à certaines mains noires.

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